S’il est aujourd’hui à la tête de l’équipe de France, on peut dire que c’est en partie grâce à Jean Michel Aulas qui a farouchement défendu sa candidature. Hervé Renard vient faire une révélation à ce propos.
Il y a 3 mois en arrière, l’équipe de France était secouée par des départs à la retraite. Wendie Renard, Kadidiatou Diani et Marie Antoinette Katoto, pour ne citer que celles-là, réclamaient le départ de Corinne Diacre. Alors à la tête d’une commission de gestion de crise à la tête de la FFF, Jean-Michel Aulas a favorisé la signature d’Hervé Renard qui se prépare à être à la tête de l’équipe nationale féminine de football qui se prépare à jouer la Coupe du monde de la catégorie qui se déroule du 20 juillet au 20 août en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Mais, avant cette nomination, Aulas avait été déjà en contact avec Renard pour entrain l’OL. C’est ce qu’a révélé le technicien de 54 ans lors d’un entretien accordé à L’Equipe. «Il m’avait reçu en 2014 pour le poste d’entraîneur de Lyon après mon départ de Sochaux, reconnaît-il au sujet du dirigeant lyonnais. Il avait finalement choisi Hubert Fournier. Cela avait été un rendez-vous magnifique, avec des échanges très enrichissants. J’avais découvert un vrai passionné de football. J’ai toujours conservé un énorme respect pour lui», a-t-il déclaré.
Hervé Renard revient sur sa nomination
Puis de revenir sur les circonstances de sa nomination à la tête des Bleues. Évoquant que, Aulas avait été le premier à qui il a confirmé son désir. «Je crois même savoir qu’il n’y a pas cru non plus au début jusqu’à ce que je lui confirme mon intérêt de vive voix», a-t-il confié avant de déclarer que : «J’ai fait deux visioconférences avec les membres de la commission du foot féminin, comme à l’école! J’ai essayé de montrer que je connaissais un peu, que j’avais travaillé. Il y avait Laura Georges, Aline Riera, Marc Keller et Jean-Michel Aulas. J’avais des arguments et des idées déjà très précises. J’ai surtout donné mes grandes orientations».