Fernando Santos a donné son opinion avant le match contre la France, prévu ce mercredi (20 heures), décisif en termes de qualification pour les quarts de finale de l’Euro-2020.
L’équipe est tombée avec l’Allemagne : « Après le match, dans l’avion, on a tous ressenti la défaite et on est tombé, même dans le bon sens du terme. Nous sommes tous conscients de la responsabilité, mais l’équipe, le lendemain, réagissait déjà et sur la courbe ascendante, car nous avons des joueurs très expérimentés, habitués à réagir »
Manque d’agressivité :« Ça ne s’améliore pas au niveau de l’entraînement. Ce sont des paramètres qui sont stratégiques, sauf si nous faisons de la boxe ou de la formation de rangers. On a joué samedi, avec une chaleur incroyable, il faut bien récupérer les joueurs. L’intensité est dans le champ qui doit être placé. Nous avons bien analysé le match contre l’Allemagne et je pense que nous sommes tous arrivés à une conclusion : la maison mère portugaise, malheureusement, n’était pas celle qui était dans le match contre l’Allemagne. Il y avait des choses positives, il y avait du désir, mais une équipe qui en 58 matchs n’a encaissé qu’une seule fois trois buts et qui en a maintenant encaissé quatre, c’est parce que quelque chose ne va pas bien. Nous en sommes conscients. »
Attaque française :« Il joue avec trois attaquants mobiles, avec deux milieux de terrain qui attaquent bien en profondeur. On n’a pas la question de la supériorité numérique de l’adversaire, si on a des niveaux de concentration et qu’on améliore l’intensité, quand on a le ballon on sort jouer, obligeant l’adversaire à bouger pour qu’il y ait usure. En gros, c’est ce que les grandes équipes doivent faire : bien défendre et bien attaquer pour gagner des matchs.
Les qualifications comptent : « Oublier la Hongrie, c’est oublier avec qui la Hongrie a joué lors du dernier match, avec la France, championne du monde, qui a terminé 1-1. La Hongrie compte pour la qualification. Nous sommes partis pour ce match, en fonction de nous-mêmes. Maintenant, nous devons faire notre travail dans toutes les variantes, stratégique, mentale, volonté, capitulation, détermination, solidarité. Nous attendons aussi cela de la France, bien sûr, mais nous dépendons de nous.
Nuno Mendes est-il disponible ? Allez-vous apporter des modifications ?« Nuno Mendes ne s’est pas entraîné depuis sept jours, c’est normal qu’il ne soit pas prêt pour le match. C’est hors de question. Nous aimerions l’avoir ainsi que tout le monde. Est-ce que je vais faire beaucoup de changements ? Peut-être changer tout le monde… Je plaisante. La question ne s’arrête pas là. J’ai déjà dit qu’il y en aura, mais que toutes les équipes le feront, car nous jouons à 34 degrés. Il y a des données que nous pouvons analyser, mais il y a le problème mental. Je veux aussi aller courir dehors, mais je ne le ferai pas. Ce matin, j’ai essayé, mais j’y suis retourné. Cependant, si mon fils est là avec un problème, je veux savoir pour la chaleur, j’y vais quand même »
Différences entre l’attaque portugaise et française : « Je ne compare pas les attaques, ce n’est pas un match à trois contre trois. La France est une grande équipe, le Portugal aussi. Ce qui comptera dans le jeu, c’est d’égaler au moins ce que la France fera, si possible il faut courir plus, se battre plus, faire tout le reste. Ensuite, il y a deux équipes de qualité qui peuvent décider du jeu en leur faveur. »