Viré de la tête de l’équipe de France féminine, quelques mois avant le début de la Coupe du monde féminine qui aura lieu en Australie et en Nouvelle-Zélande, Corrine Diacre est revenue sur les circonstances réelles cachées derrière son départ.
C’était prévisible après que Wendie Renard, Kadidiatou Diani, Marie-Antoinette Katoto et bien d’autres joueuses de l’équipe de France féminine de football féminin aient annoncé leur retraite internationale. Limogée après cette cascade de départ des joueurs, Corrine Diacre a été remplacé par Hervé Renard, qui a même fait des débuts prometteurs avec les Bleues. Lors de son dernier rassemblement, l’ex sélectionneur de l’Arabie Saoudite a remporté ses deux matchs amicaux en prélude du mondial féminin et l’ambiance est revenue dans l’équipe.
Loin de l’équipe dorénavant, Diacre est revenue sur quelques épisodes qui ont marqué sa période. Accusée de mauvaise gestion, la femme de 43 ans revenue sur le cas Hamraoui-Diallo, où elle sélectionnait une au détriment de l’autre. « Il y avait clairement concurrence de poste entre Aminata Diallo et Kheira Hamraoui. Je ne voulais pas faire exploser mon vestiaire, qui était majoritairement hostile à Hamraoui. (…) Si j’ai rappelé Diallo, c’était par facilité, parce qu’elle était déjà en région parisienne et pouvait rapidement rejoindre Clairefontaine», a t’elle déclaré dans des propos rapportés par le quotidien français L’Equipe.
L’ancienne sélectionneure de l’équipe de France a avoué être rejetée par certaines cadres de l’équipe notamment celles de l’Olympique Lyonnais. « Je savais que les Lyonnaises voulaient ma peau après l’échec en Coupe du Monde. Elles avaient appelé Noël Le Graët », a-t-elle dénoncé. Malheureusement, ce dernier est parti avant elle avant que, sous l’influence de Jean Michel Aulas, elle puisse prendre la porte.