Wendie Renard, la désormais ex capitaine de l’équipe nationale de football français, version féminine, a, dans une interview, expliqué son choix d’avoir claqué la porte à la sélection et donner plus d’amples informations sur les problèmes internes de l’équipe.
C’était la bombe vendredi dernier au sein de la sélection française après l’autre crise qui secoue également la Fédération Française de Football avec Noël Le Graët qui devrait démissionner incessamment. Face à plusieurs soucis en interne, Wendie Renard suivie par d’autres coéquipières, ont claqué la porte à la sélection et ce, à quelques mois de la Coupe du monde. « On a eu des échanges avec la coach, encore lors du dernier rassemblement. Après je l’ai toujours dit, c’est elle la boss ce n’est pas moi. Je ne cherche pas à être coach, je cherche juste à performer, à emmener ce maillot bleu où il mérite d’être, c’est-à-dire au plus haut niveau avec les joueuses et les qualités que nous avons», explique t’elle dans une interview accordée à RMC Sport.
«Je pense que l’on doit être capable de faire beaucoup mieux, c’est mon point de vue. Après qu’il soit partagé ou pas, c’est une autre histoire. Quand on est en équipe de France, on se doit d’atteindre le très haut niveau. Le très haut niveau, c’est quand tu affrontes des joueuses de classe mondiale. Dans tout ce que tu fais, tu dois amener de l’exigence, dans tout ce que tu fais tu dois être performante», poursuit-elle. « Que j’y retourne ou pas à la limite je m’en fous. Le problème est que ce maillot de l’équipe de France, à partir du moment où on le porte, je dois le respecter, et je l’ai toujours respecté, je l’ai toujours défendu. Mais on se doit, individuellement et collectivement, la Fédération aussi, de le mettre là où il le mérite. Selon moi il y a des décisions qui sont prises… On a loupé un virage après la Coupe du monde 2019, il y a un élan qui est cassé», a-t-elle ajouté.
Coup de pression sur la FFF
« Nous sommes tous responsables : équipe de France, staff, joueuses, la Fédération. Nous sommes tous responsables. Nous sommes des joueuses, on s’implique pour ce maillot au quotidien, comme le staff s’implique au quotidien. Mais aujourd’hui la question que j’ai envie de leur poser: “où se situe votre niveau d’exigence?”. A partir de là, on met ou pas des choses en place», a souhaité la défenseure de l’OL.