C’était l’un des faits marquants du dernier Mondial ! Karim Benzema écarté de l’équipe de France au dernier moment après avoir contracté une blessure. Pris pour cible, Didier Deschamps vient finalement de faire de nouvelles révélations sur la réelle situation concernant le traitement du cas du joueur du Real Madrid.
Vainqueur du Ballon d’or 2022 le 17 octobre dernier au théâtre du Châtelet à Paris, Karim Benzema été l’un des grands absents de la 22e édition de la Coupe du monde. L’attaquant de l’équipe de France a été déclaré forfait par le staff de l’équipe de France quelques jours avant le premier match contre l’Australie. Dans un entretien rapporté par RMC Sport, le sélectionneur des Bleus a déclaré que : «Karim nous a rejoints le 14 novembre après une période de semi-inactivité dans son club, rappelle Deschamps. Il a suivi un programme individualisé, son retour à l’entraînement collectif a été décalé. Je n’avais pas, comme avec Raphaël (Varane) d’ailleurs, pour objectif à 100 % de le voir débuter le premier match face à l’Australie».
Puis de poursuivre que : «Quand Karim s’est blessé, notre médecin l’a accompagné à la clinique Aspetar pour passer une IRM, poursuit-il. Karim a transmis les résultats à quelqu’un qui le suit à Madrid et qui lui a également donné un avis. Quand il est rentré à l’hôtel, il était déjà plus de minuit. J’ai rejoint Karim dans sa chambre avec notre docteur qui était venu me faire le compte rendu de l’IRM. Il est meurtri car cette Coupe du monde représentait beaucoup pour lui. Il me dit: ‘C’est mort’. Le diagnostic de notre médecin rejoint celui qu’on lui a donné à Madrid. Au mieux, son retour à l’entraînement ne pouvait pas intervenir avant le 10 décembre».
Deschamps poursuit que : «Dans sa communication sur son réseau social, il fait part de sa déception de devoir renoncer, mais justifie ce choix par son souci de penser à l’équipe, défend-il. On est restés ensemble une vingtaine de minutes. En le quittant je lui dis: Karim, il n’y a pas d’urgence. Tu organises ton retour avec le team manager. En me réveillant, j’apprends qu’il est parti. C’est sa décision, il ne vous dira pas le contraire, je la comprends et la respecte. Il a joué trente minutes d’un match d’entraînement, note-t-il. Vous croyez vraiment que c’est comparable avec l’intensité d’une demi-finale de Coupe du monde? Malgré son talent et son statut que personne n’a jamais contestés, vous l’imaginez revenir au tout dernier moment? Karim m’a dit lui-même qu’il n’aurait pas été prêt», s’est interrogé le technicien français.
Deschamps évoque la retraite internationale de KB9
Et de finir que: « Aucun joueur ne s’est réjoui de son départ comme j’ai pu l’entendre ou le lire, poursuit-il. Karim le sait aussi. Je ne sais pas qui colporte pareilles rumeurs. Ce n’est même plus de la polémique, c’est de la malveillance. Si les sourires sont apparus, ce n’est pas parce que Karim nous avait quittés, mais parce que l’équipe gagnait. Je l’ai appelé après la prolongation de mon contrat, déclare-t-il. On a eu une longue discussion. Je l’ai recontacté plus récemment par rapport aux exigences administratives des préconvocations. Je voulais connaître sa position». Avant d’affirmer que le buteur merengue lui a «confirmé sa décision d’arrêter sa carrière international», sans vouloir en donner les raisons. Voilà qui devrait calmer les ardeurs.