C’est l’un des constats amères du moment. Rares sont des entraîneurs français qui occupent le premier rôle dans un grand club européen. Et, Didier Deschamps semble savoir pourquoi !
Récemment, les entraîneurs français avaient la côte sur le marché. D’ailleurs, ils occupaient les premiers rôles dans les plus grands clubs. Arsène Wenger à Arsenal, Gérard Houllier à Liverpool ou plus récemment Zinédine Zidane au Real Madrid. Mais, cette période semble révolu au détriment des coachs allemands à l’instar de Julian Nagelsmann, Thomas Tuchel ou encore Jürgen Klopp. Et si la situation à de quoi préoccuper plus d’un, la nomination de Rudi Garcia à la tête du Napoli peut paraitre comme une grosse nomination. Puisqu’à part en Ligue 1, dans les 4 majeurs, il n’existe pratiquement pas de coach français. Pour le sélectionneur de l’équipe de France, les techniciens de l’Hexagone sont sous côtés.
Dans un entretien rapporté par RMC Sport, il a estimé que : « L’entraîneur français, pour différentes raisons, est sous-évalué. Y compris en France d’ailleurs, où beaucoup d’entraîneurs étrangers sont choisis alors qu’il y a énormément de très bons techniciens français disponibles. Mes collègues étrangers qui exercent en France sont compétents, ce n’est pas la question. Et quand ils viennent, ils sont souvent entourés d’un staff large, qu’ils ont choisi. Ce n’est pas souvent le cas pour un coach français. C’est peut-être une question de réseaux aussi».
Didier Deschamps regrette la conservation linguistique
Il ajoute que : «On a objectivement un handicap : notre pratique des langues étrangères. Nous ne sommes pas assez bons dans ce domaine. Un entraîneur étranger, en France, peut ne pas parler français, on l’admettra. Va en Italie, en Angleterre ou en Espagne. Si tu ne parles pas la langue du pays, tu n’es même pas sollicité. C’est un constat». Une réalité qui fait sûrement la force des autres techniciens qui font l’effort d’être polyglottes.