Grand héros de l’Argentine à la Coupe du monde, Emiliano Martinez a été très critiqué pour son comportement sur le terrain et notamment lors de la finale contre la France. Le gardien de but d’Aston Villa a été le joueur argentin le plus critiqué dans la presse après le sacre de l’Albiceleste. Mais derrière cette face et cette impression qu’il a laissée au monde entier, il assure qu’il n’y avait rien de méchant ou encore de belliqueux.
Dans une longue interview accordée à France Football, Martinez a abordé plusieurs sujets. Entre autres, il est notamment revenu sur la séance de tir au but contre la France où il s’est mis à danser après le pénalty manqué d’Aurelien Tchouameni. Pour le gardien argentin, sa réaction n’était pas préméditée. Traité de clown par certaines personnes, il a tenu à préciser que ce n’est pas quelque chose qu’il fait souvent. « Je n’ai jamais fait ça de ma vie. Cela fait partie de l’adrénaline du match. J’ai senti qu’avec ce deuxième penalty raté par leur équipe, nous n’étions pas très loin de la victoire. Je n’avais rien prévu, c’est arrivé comme ça. Certaines personnes pourraient penser : “Ah, quel clown”, et elles pourraient avoir raison. Mais si vous regardez bien, dans ma carrière, je n’ai célébré que des moments décisifs avec l’équipe nationale, des moments très ponctuels, pas à chaque match. Les attaquants, en revanche, peuvent célébrer tout le temps et certains célèbrent même leurs buts devant vous. Mais quand un gardien de but fait un geste ou une danse, c’est surprenant. Pourquoi ? », a déclaré Martinez dans les propos rapportés par Olé.
Meilleur gardien de la Coupe du monde, les prouesses d’Emiliano lors de cette finale contre la France resteront dans l’histoire. Face à Tchouameni lors des séances de tir au but, le gardien de 30 ans a aussi confié qu’il a tenté de déstabiliser psychologiquement le milieu madrilène. « Après avoir arrêté le penalty de Coman, je savais que celui de Tchouameni serait décisif pour mon pays. C’est pourquoi j’ai demandé aux fans de se lever et j’ai lancé le ballon sur un côté, pour qu’il marche un peu plus. Nous savons qu’entre le rond central et le point de penalty, beaucoup de choses passent par la tête d’un joueur. Donc, en le faisant marcher un peu plus, il a le temps de réfléchir davantage. Peut-être qu’il pensait au tir de Van Dijk que j’avais arrêté en quart de finale… Avec tout ça, il voulait le placer le mieux possible et au final, il l’a mis juste à côté du poteau », a rajouté Martinez.