Plusieurs mois après le sacre de l’Argentine lors de la 22e édition de la Coupe du monde, Didier Deschamps est revenu sur le soir du 18 décembre dernier où la France s’est inclinée.
L’équipe de France a manqué de peu, l’occasion de remporter un troisième sacre mondial après 1998 et 2018. Si la particularité des deux sacres sus cités a été d’avoir gagné en plein jeu, l’Argentine a tout fait pour faire douter l’équipe de France. Déjà en menant par 2 buts à 0 avant que Kylian Mbappé ne redonne vie aux Bleus. C’est donc la séance de tirs aux buts qui va consacrer l’Albiselcte. Dans une interview accordée à RTL, le sélectionneur de l’équipe de France, qui avait senti arriver le triomphe de son équipe en Russie en 2018, avoue que son intuition n’était pas la même avant de défier l’équipe de Lionel Messi. «Je n’ai pas pensé la même chose. Même si j’ai tout fait et les joueurs aussi, ça aurait pu sourire… Je ne suis pas fataliste mais je crois beaucoup au destin», a-t-il laissé entendre.
«Je ne vais pas sortir le terme, comme d’habitude, de loterie, soupire-t-il aujourd’hui. Evidemment que les cinq qui tirent les penalties ne sont pas les cinq prévus au départ. Mais avec les sept changements que j’ai dû faire. On me demande pourquoi ce ne sont pas les joueurs expérimentés qui ont tiré les penalties. A part Hugo (Lloris) comme joueur expérimenté dans les onze derniers. C’est toujours un moment particulier. Je ne peux pas dire que je l’appréciais quand j’étais joueur même s’il m’est arrivé de gagner des matchs et des titres aux penalties. Ça aurait pu basculer avant. C’est le destin, le football. Il faut l’accepter», a-t-il conclu.