Alors qu’on le voyait partir sur un nouveau cycle avec un effectif moins dense que la saison dernière, Chelsea a encore gonflé son groupe après avoir laissé partir une dizaine de joueurs cet été. De quoi agacer des anciens du club à l’image d’Emmanuel Petit qui s’est montré très critique à l’égard de deux nouvelles recrues des Blues.
Après deux journées de Premier League, Chelsea se retrouve avec zéro pointé. “Je ne reconnais plus mon club”, affirmait sur Canal+ en avril dernier un Didier Drogba désabusé et spectateur impuissant face à la tournure cinématographique de son ancien club depuis le départ de Roman Abramovitch et l’arrivée de l’Américain Todd Boehly.
Comme durant la fenêtre hivernale, le club anglais débourse d’énormes sommes sur ce marché estival avec notamment Moises Caicedo qui est devenue la recrue la plus chère de l’histoire de la Premier League après son arrivée de Brighton contre un chèque de 133 millions d’euros. L’Equatorien a été ensuite suivi par Romeo Lavia, venu lui de Southampton et après avoir dit non à Liverpool comme l’ancien des Seagulls.
Pour l’ancien milieu défensif français Frank Leboeuf qui est passé par Chelsea de 2001 à 2004, le choix de ces deux joueurs a été fait purement pour des raisons financières puisque Liverpool offre aujourd’hui plus de garanties sportives que le club de Stamford Bridge.
“Caicedo a signé pour Chelsea alors qu’il était lié à Liverpool, tout comme Romeo Lavia. Je ne dirai rien de stupide mais nous savons tous pourquoi ils sont allés à Chelsea. Sportivement, la meilleure décision en ce moment serait d’aller à Liverpool”, a analysé le champion du monde 98 pour FourFourTwo.
“Si je suis Caicedo ou Lavia, je vais à Liverpool au lieu de Chelsea parce que je ne vois pas de plan clair sur ce qui se passe à Chelsea. Trente-cinq joueurs ? Allez. De combien de joueurs ont-ils besoin ? Cela va être un cauchemar, comme ce qui s’est passé la saison dernière”, a-t-il poursuivi.
“Pour moi, la réponse est très simple. Si vous demandez à quelqu’un pourquoi Caicedo et Lavia ont décidé de partir, la réponse est juste l’argent. L’argent parle pour les clubs et pour les joueurs”, a conclu Manu Petit qui ne voit pas un choix du cœur avec ces deux recrues.