Avant que Mohamed Salah ne connaisse la carrière qu’il a aujourd’hui, il a dû batailler dur et surtout, croiser le chemin d’un certain José Mourinho, dont la rencontre n’a pas été du tout agréable.
En 2014, Mo Salah avait rejoint Chelsea alors coaché par José Mourinho. Mais, l’international égyptien n’a pas réussi à s’imposer puisqu’il n’a fait que 19 apparitions pour les Blues – enregistrant seulement deux buts – avant d’être autorisé à partir pour la Fiorentina et finalement la Roma. Un échec que plusieurs observateurs n’ont pas compris, accusant tout suite le technicien portugais, d’autant plus que, l’égyptien a, durant les 5 dernières saisons, le porte flambeau de Liverpool. D’ailleurs, il n’a cessé de faire tomber les records sous les couleurs des Reds au point de rentrer dans la légende de la Premier League. D’ailleurs, cette saison, malgré la galère dans laquelle se sont trouvés les hommes de Jürgen Klopp, c’est lui qui a porté l’équipe inscrivant ainsi, 19 buts en championnat pour 12 passes décisives.
Mourinho sait pourquoi Salah a échoué à Chelsea
Dans une interview, le coach portugais sur les circonstances dans lesquelles Mo Salah est arrivé à Chelsea. « Beaucoup de choses qui ont été dites ne sont pas vraies. Les gens essaient de m’identifier comme l’entraîneur qui a vendu Salah, mais ce n’est pas le cas. J’ai été l’entraîneur qui a acheté Salah (pour Chelsea). J’ai joué contre le FC Bâle en Ligue des champions. Et j’ai analysé leurs joueurs. Quand j’ai vu ce qu’il faisait, je suis tombé amoureux du football de ce garçon. J’ai acheté le gamin. J’ai poussé Chelsea à l’acheter », a-t-il insisté.
Et de poursuivre que : « À l’époque, nous avions une équipe fantastique avec de grands joueurs offensifs, comme Hazard, Willian… nous avions des talents de premier plan. Mais je nous ai demandé d’acheter Salah. À l’époque, il était bien plus un ailier qu’il ne l’est aujourd’hui. Quand il est arrivé, c’était un garçon perdu à Londres. Nous voulions travailler sur lui pour qu’il puisse s’améliorer, mais il était plus dans l’idée de jouer immédiatement et de ne pas attendre. Nous avons donc décidé de l’envoyer en prêt en Italie, une culture que je connaissais bien et dont je savais qu’elle lui conviendrait».
« Lorsque le club a décidé de le vendre, ce n’était pas moi. J’ai donc acheté Salah, mais je ne l’ai pas vendu. Ma relation avec lui était bonne et elle l’est toujours. Je pense qu’il ne regrette pas son choix car tout s’est bien passé », a-t-il en réalité conclu. Comme quoi, l’actuel coach de l’AS Roma, n’est en rien responsable de l’échec de l’égyptien.