La grosse désillusion de la Belgique lors de la Coupe du Monde au Qatar, entraîné la démission de Roberto Martinez a son poste de sélectionneur. Le technicien espagnol est sorti de son silence et a évoqué de nouveau l’échec et les tensions au sein de l’équipe.
Les Diables Rouges ont toujours à travers de la gorge leur surprenante élimination du Mondial. Au Qatar, les choses ne se sont pas bien passées comme en Russie en 2018 où ils avaient fini troisième. Hors du terrain, l’actualité des Belges au Qatar, a été dominé par des tensions. Il y aurait eu une altercation entre Jan Vertonghen-Kevin De Bruyne et Eden Hazard. Le joueur du Real Madrid avait toutefois démenti. A cela s’ajoute la mauvaise entente entre Courtois et De Bruyne, Lukaku et Batshuayi notamment.
Comme pendant la compétition, Martinez a reconnu qu’il régnait une mauvaise ambiance au sein du vestiaire. « Oui, il y a des tensions dans le groupe. C’est naturel. Les joueurs évoluent ensemble depuis très longtemps. C’est comme dans une famille. Si vous n’avez pas de tension ou de désaccord dans une famille, c’est parce que vous n’avez pas d’émotions », a t-il laissé entendre au cours d’un entretien accordé à Cadena SER cité par Foot Mercato.
Les émotions, était au rendez-vous au moment des adieux de l’Espagnol aux Belges. Après l’élimination des Diables Rouges, l’ex-manager d’Everton a rassembler ses joueurs pour leur annoncer son départ après des années de succès et d’échec. Ce qui a ému aux larmes plusieurs joueurs.
« La mauvaise ambiance ? C’est totalement faux. C’est un groupe très fort et engagé. Une fausse information est venue d’un média français qui a expliqué qu’il y avait eu une bagarre alors que ce n’était pas vrai. Ce qui a été amplifié après la défaite face au Maroc ».
Martinez était aussi malheureusement convaincu que ses joueurs ne sont pas prêt à faire une bonne Coupe du monde. « Lorsque nous avons joué le match au Koweït face à l’Egypte, nous avons réalisé que nous n’étions pas préparés. Il n’y avait que nous contre la Croatie, mais c’était trop tard ».
Il poursuit : « c’était le moment le plus douloureux en tant que sélectionneur national. Lors des deux précédents tournois majeurs, nous avons remporté tous les matches de la phase de groupe. Au Qatar, nous nous sommes donc retrouvés dans une nouvelle situation. Lors de ces deux premiers matchs, nous n’avons pas atteint notre niveau normal. Lors du troisième match contre la Croatie, nous avons bien joué, mais le ballon ne rentrait pas ».