Il faisait partie des meilleurs entraîneurs dans les années 2000. Dans un entretien avec Il Messaggero, Fabio Capello, considéré par certains comme le meilleur de sa génération, a dirigé des clubs comme le Real Madrid, le Milan AC et même la Juventus Turin, a examiné et analysé le tiki-taka de l’Espagne de Luis Enrique.
Comme on le sait, en effet, Capello est un grand admirateur du football allemand, qu’il défend comme un modèle à suivre si l’on veut proposer un type de football moderne, physique, avec beaucoup de rythme et d’intensité. L’ancien entraîneur du Real Madrid est clair à ce sujet : “Cette Coupe du monde sera la fin des faux neuf. Nous revenons ici à un de mes vieux concepts : la possession du ballon, lorsqu’elle n’est pas basée sur la vitesse, devient étouffante et improductive. Le football de Guardiola a évolué par rapport à il y a dix ans. Et, de toute façon, il faut se rappeler que Barcelone avait des joueurs vedettes comme Messi et Iniesta pour jouer ce genre de football”.
L’analyse s’est certainement dirigée vers la performance de l’Espagne lors du match contre le Maroc, où la possession a été de plus de 70% en faveur des Espagnols, mais avec très peu de production offensive : le Maroc a eu plus de tirs cadrés que l’Espagne (3 tirs contre 2).Capello estime que le Qatar a été la fin du tiki-taka : “C’est le tournoi où nous célébrons la fin du tiki-taka. L’Espagne a dit au revoir avec le faux neuf. C’est une formule qui peut fonctionner dans certains cas et contextes, mais elle ne peut devenir le système. La figure de l’avant-centre est toujours fondamentale”.