Fabio Cannavaro sera ce soir au Santiago Bernabéu en tant que commentateur pour le match Real Madrid – Naples dans le cadre de la 5e et avant dernière journée de phase de groupe de la Ligue des champions. Avant cette rencontre, l’ancien défenseur central a accordé une interview à AS où il n’a pas tari d’éloges sur Jude Bellingham. Il a aussi volé au secours de David Alaba qui connaît actuellement une baisse de forme.
Natif de la ville de Naples en 1973, Fabio Cannavaro a commencé sa carrière au sein du club Napoli et a joué trois saisons (1992-95). Il a également joué pour le Real Madrid pendant trois autres saisons (2006-09). Ce sera un jour très spécial pour le Ballon d’or 2006, car il s’agit peut-être des deux équipes de sa vie. C’est la première fois qu’il se rend dans le stade rénové. Cannavaro a dit ce qu’il pensait du match : “Je sais, mais c’est un match très difficile pour les deux équipes et Madrid est déjà qualifié. Je suis sûr que Naples joue bien, ils ont une bonne équipe, ils ont changé d’entraîneur, ils sont redevenus une équipe, mais je reconnais que quitter le Bernabéu avec des points n’est pas facile.”
“Bellingham a donné un coup de poing sur la table”
Dans la peau d’ancien défenseur, le champion du monde 2006 s’est aussi prononcé sur la défense madrilène en volant au secours de David Alaba qui connaît une baisse de forme : “Cela peut arriver, vous savez que j’ai aussi souffert pendant plusieurs mois, puis j’ai eu la force de me relever et de continuer. Mais cela peut arriver quand on vient à Madrid parce que ce n’est pas facile pour un défenseur. Il faut couvrir beaucoup d’espace. S’il n’y a pas de bonne pression de la part des milieux de terrain, s’il n’y a pas de bonne pression de la part des attaquants, la récupération rapide du ballon peut affecter les défenseurs. Souvent, les défenseurs sont main dans la main avec les attaquants. Il a le caractère pour remonter la pente.”
Difficile de parler du Real Madrid d’aujourd’hui sans évoquer Jude Bellingham, le sauveur du club Merengue. Cannavaro s’est aussi prêté à l’exercice : “C’est le joueur le plus en forme du monde. C’est le joueur qui a intégré les meilleurs, les plus rapides dans une équipe. C’est impressionnant. C’était surprenant pour moi. Ce type, lorsqu’il est entré dans le vestiaire, a donné un coup de poing sur la table en disant : me voici, me voici en charge. C’était impressionnant.”