A l’heure où la Côte d’Ivoire s’apprête à accueillir l’un des plus grands événements sportifs du monde, la CAN 2023, l’incertitude règne encore plus autour de la participation de Sébastien Haller. Blessé en club, le joueur a d’ailleurs décidé de s’exprimer sur la question.
Du 11 janvier au 13 février prochain, la Côte d’Ivoire sera la capitale du football africain. Le pays ouest africain accueille en effet la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations. Au total, elles seront 24 nations à se disputer le trophée final. Détenu pas le Sénégal, les Lions de la Terenga veulent conserver le trophée. Ça ne sera pas tâche aisée avec l’Egypte et le Maroc qui sont fortement déterminés pour damer le pion aux autres prétendants que sont le Cameroun et bien d’autres. Le pays hôte aussi n’est pas du reste. Le 225 vise un troisième sacre dans son histoire. Et, pour y parvenir, la nation de l’hospitalité a besoin de tous ses fils et filles.
Côté joueurs, la nation a besoin de tous les meilleurs éléments du moment. Et si, Séko Fofana, Ibrahim Sangaré ou encore Karim Konaté postule pour une place dans la liste de joueurs qui sera sélectionnée par Jean Louis Gasset, c’est toujours le flou concernant Sebastien Haller, l’attaquant de pointe et probablement buteur ivoirien. Touché à la cheville lors du match entre le Borussia Dortmund et Mayence à l’occasion de la 16e journée de Bundesliga, l’attaquant des Éléphants ne sait pas encore s’il sera de la partie ou pas. Chez les jaune et noir, il avait même perdu sa place de titulaire et son état de forme préoccupait déjà. La blessure est venue tout gâté on va dire. Les chances de le voir défendre les couleurs de sa nation sont infirmes et il préfère dors et déjà penser au pire.
Sébastien Haller dédramatise la situation
Alors qu’il était présent lors d’un match de gala organisé à l’intention des enfants par l’UNICEF, l’ivoirien a réagi. Parrain de l’événement, il a déclaré au micro de RFI que : « Ce n’est pas grave, si ça me permet de faire d’autres choses. Tout le monde a son lot d’obstacles et d’épreuves. Ce n’est pas de voir qui souffre le plus. Chacun a ses épreuves, chacun les surmonte comme il le peut et puis on avance. Le moral est toujours bon. Je n’ai pas à me plaindre. Il y a toujours pire. Il y a toujours mieux. À un moment donné, il faut aller de l’avant et être conscient de ce qu’on a, tout en essayant d’améliorer son quotidien. Mais, s’apitoyer sur son sort n’est jamais la bonne solution ».