Hervé Renard a failli réaliser un truc jamais vu dans l’histoire du football. Le sélectionneur de l’équipe de France était proche d’un retour sur le banc de touche de la Côte d’Ivoire. Et si cela a été avorté, les véritables raisons derrière ce fiasco viennent d’être révélées par Jean Michel Aulas.
Alors que la Côte d’Ivoire réalise une performance piteuse lors de sa CAN, Jean-Louis Gasset a vite payé les frais. En effet, le technicien français de 70 ans a été remercié par l’instance faîtière du football ivoirien. De plus, son ex adjoint, Emerse Fae a été nommé sélectionneur intérimaire des Éléphants. Mais, les dirigeants voulaient bien plus. C’est ainsi que, Hervé Renard a été contacté. Selon le vice président de la FFF, Jean-Michel Aulas : « Il y a eu un échange entre Philippe (Diallo), moi-même et bien sûr Hervé (Renard). Avec Philippe, on a décidé d’interroger les joueuses de l’équipe de France pour savoir si cela pouvait être de nature à les faire douter, à les gêner. Ce n’était pas le cas. Personnellement, j’ai une grande confiance en Hervé ».
Les dessous du prêt d’Hervé Renard dévoilés
Suite à cette explication de l’ex président de l’OL, il a aussi ajouté que : « Ce qu’il m’a dit m’a complètement rasséréné. On a pensé qu’à partir du moment où il était demandeur, c’était plutôt positif de trouver des solutions qui ne pénalisent pas l’équipe de France. Notre réflexion était de donner satisfaction à Hervé, que l’on apprécie et qui fait un travail fantastique de repositionnement du football féminin. J’ai même appelé des agents de joueuses pour être sûr que leurs réponses n’étaient pas uniquement spontanées. Il n’y a pas eu de remarque négative ». Jean Michel Aulas est allé plus loin en détaillant la proposition ivoirienne sur Hervé Renard.
« Il y a eu une discussion entre Philippe et la Fédération de Côte d’Ivoire, qu’il connaît bien, détaille Aulas. On pensait qu’il fallait qu’il y ait quand même quelque chose pour la mise à disposition d’une durée maximum de 10 jours. Et là, les deux présidents ne se sont pas mis d’accord. (…) Une compensation financière était demandée à la Côte d’Ivoire, poursuit l’ancien président de l’OL. Je n’ai pas participé à la négociation menée par Philippe, et je lui fais totalement confiance. Il fallait se mettre d’accord sur la prestation, sur l’indemnisation, et aussi ce que l’on en disait si nous nous mettions d’accord », a-t-il déclaré à propos d’Hervé Renard.