Au Cameroun, Samuel Eto’o ne fait décidément plus l’unanimité. Élu président de la Fédération Camerounaise de Football en janvier 2022, l’ancien attaquant est de plus en plus décrié. Cette fois, c’est l’ex vice-président de la FECAFOOT, Henri Njalla Quan qui est monté au créneau.
Dans une interview accordée à MARCA, l’ex dirigeant du football camerounais a réglé ses comptes avec Samuel Eto’o. Avec des mots forts, Henri Njalla Quan a ouvertement accusé le président de la FECAFOOT d’ingérences multiples. D’après l’ex vice-président, l’omniprésence d’Eto’o n’aide pas vraiment les joueurs clés à se mettre dans les meilleures dispositions : « Il est présent à chaque réunion, à chaque entraînement. Même l’entraîneur se sent étouffé par l’omniprésence d’Eto’o. Les stars de l’équipe nationale sont étouffées par quelqu’un qui a été lui-même une star quand il était footballeur et qui veut rester une star en tant président. (…) Il est présent à chaque réunion, à chaque entraînement. Même le sélectionneur se sent étouffé par l’omniprésence d’Eto’o », explique-t-il.
Des points financiers pas clairs sous Samuel Eto’o
Henri Njalla Quan a également pointé du doigt la gestion financière douteuse de l’actuel président de l’instance. « Eto’o avait promis de ne pas toucher à son salaire de président de la FECAFOOT, où est cette promesse ? Aujourd’hui, la FECAFOOT est endettée de plusieurs dizaines de milliards de francs, à qui la faute ? ». Vexé, l’ancien dirigeant a fini par expliquer les manigances de Samuel Eto’o pour se débarrasser de lui parce qu’il poserait trop de questions. « Eto’o a donné 1 million de francs (1 500 euros) à un responsable du football pour me surveiller, et cet homme a commencé à menacer ma famille (…) Le président Samuel Eto’o a tenu une réunion avec les autres membres du comité exécutif à l’hôtel Starland, au cours de laquelle il a dit qu’il ne me faisait plus confiance parce que je posais trop de questions ». Des accusations qui viennent enfoncer un peu plus l’ancien avant-centre du Barça.