La trêve a pris fin en Europe et déjà les joueurs rejoignent leur club respectif. Ainsi, vaille que vaille, les joueurs du Bayern Munich font également leur retour des équipes nationales. Cependant, Thomas Tuchel évoque des inquiétudes majeures liées à la fatigue physique et mentale induite par les voyages.
En effet, alors que le club a encore sept matchs à disputer avant la pause hivernale, les défis s’accumulent pour le Bayern, déjà affaibli par des blessures. Le calendrier serré est au cœur des critiques de Tuchel, qui prévoit des défis encore plus grands avec l’expansion prévue des compétitions. Le choix des matchs du vendredi soir est remis en question, mettant en lumière les contraintes imposées aux joueurs. Certains vont même jusqu’à suggérer la possibilité d’une grève pour contester ces conditions jugées préjudiciables.
“La situation est à la frontière. À partir de la saison prochaine, il y aura encore plus de matchs de Ligue des Champions et la Coupe du monde des clubs 2025. C’est limite. Cela ne concerne pas seulement Josh Kimmich, mais beaucoup de joueurs. Le cercle se referme alors. Nous sommes demain l’équipe qui doit jouer le vendredi. Cela ne peut pas être dans l’esprit des joueurs et du jeu. Mais le jeu doit toujours être joué avec plaisir. C’est un niveau qui n’est pas rapporté,” a déclaré Thomas Tuchel.
Cette situation soulève des interrogations sur la durabilité du calendrier footballistique, en particulier avec l’augmentation prévue des matchs de la Ligue des Champions et de la Coupe du monde des clubs en 2025. Il est plus qu’évident que les réflexions de Tuchel suscitent des préoccupations plus larges quant à l’équilibre entre compétitivité et bien-être des joueurs.