Le marché des transferts est devenu la propriété des agents qui grâce à leurs commissions et intérêts sont capables de gérer à leur guise les négociations et de profiter des situations contractuelles autant que leurs clients. Désormais, la FIFA a décidé de prendre au sérieux le contrôle des commissions reçues par les agents. L’instance dirigeante du football mondiale compte mettre en place une nouvelle loi à partir de juillet 2022 qui aura pour but d’empêcher les agents, avocats, membres de la famille ou représentants des footballeurs de facturer de grosses sommes d’argent sous forme de commission, ce qui ferait immédiatement baisser de plusieurs millions le prix des transferts. Une nouvelle loi qui serait d’une grande aide pour le FC Barcelone en lice pour s’attacher les services d’Erling Haaland.
Le manque de réglementation sur le montant que peut facturer un agent sur le transfert d’un joueur est l’un des problèmes auxquels les clubs sont confrontés régulièrement. Bien que la FIFA ait recommandé un taux de 3% au maximum pour les commissions des agents, la réalité aujourd’hui pendant les négociations est tout autre chose. Désormais, avec sa nouvelle loi, la FIFA interdit formellement aux agents de prendre des commissions de plus de 6% sur toute transaction à compter du 1er juillet 2022. Et pour garder le contrôle, l’instance dirigeante du football mondial sera désormais le médiateur. Les clubs paieront à la FIFA et ensuite elle transférera les commissions aux agents.
Si cette nouvelle loi finit par être imposée, le montant du transfert d’Haaland pourrait passer d’environ 170 millions d’euros à un peu plus de 82 millions et son agent Mino Raiola passerait de 50 à 7,5 millions comme commission si l’on tient compte du fait que la clause libératoire du norvégien est de 75 millions. Un montant sur lequel le Barça aura plus de facilité à s’aligner en été prochain.
Toutefois, les agents sont déterminés à renverser cette nouvelle réglementation et ont annoncé qu’ils s’uniraient pour porter plainte contre cette loi car ils assurent qu’elle va à l’encontre du libre marché et de la libre circulation des services et des biens.