Pierre Emerick Aubameyang est dos au mur. L’international gabonais se voit contraint de quitter Chelsea après une saison compliquée. L’OM lui offre une porte de sortie et c’est une décision qui est à 100% validée.
C’est une nouvelle qui est dans les tuyaux et suit un cours normal. Pierre Emerick Aubameyang se dirige de plus en vers l’Olympique de Marseille qui a déjà entamé sa tournée. Après une belle aventure au FC Barcelone, le gabonais a été contraint de quitter la Catalogne suite au recrutement de Robert Lewandowski. Dos au mur, le Gabonais n’a pas réfléchi à deux reprises avant de saisir l’opportunité que lui offrait Chelsea de revenir à Londres. Toutefois, le départ de Thomas Tuchel a fragilisé sa situation et il a manqué de temps de jeu. Visiblement pas dans les plans de jeu de Mauricio Pochettino, l’ex capitaine d’Arsenal doit se trouver une nouvelle destination. Et l’OM est le bon choix selon son sélectionneur national, Patrice Neveu, qui veut à tout prix que l’attaquant retrouve un meilleur niveau en vu des éliminatoires pour le Mondial 2026.
Marcelino en veut à l’OM
Patrice Neveu, sur le banc du Gabon depuis 2019 affirme que le natif de Laval était mal utilisé et pas forcément désiré : «C’est vrai, ça ne s’est pas passé comme il l’aurait espéré, mais c’est le foot actuel, reconnaît le manager français. Il avait été performant à Barcelone, puis le club a recruté Lewandowski. Il a eu cette opportunité de revenir en Angleterre. Mais il faut savoir l’utiliser et quand je regardais les matches de Chelsea… D’après ce que je sais, Marcelino voulait vraiment Pierre-Emerick, et c’est pour moi un élément capital», a-t-il confié sur le performant attaquant qui a pourtant toujours réussi partout où il est passé. Au Borussia Dortmund (141 buts en 213 rencontres), d’Arsenal (92 buts pour 163 matchs), du Barça (24 matchs, 13 buts) et de Chelsea (21 matchs, 3 buts), les statistiques parlent pour lui.
Et au sélectionneur de 69 ans d’enchaîner que : «Marcelino est un entraîneur qui pratique un football offensif avec un jeu assez direct, donc il aura besoin de joueurs de profondeur, et ça correspond bien au profil de Pierre-Emerick, estime le sélectionneur gabonais. Il ne faut pas oublier non plus sa qualité de finisseur. Je crois qu’on ne se rend pas vraiment compte en France, mais devant le but, c’est un tueur ! Je trouve d’ailleurs que sa carrière n’est pas reconnue à sa juste valeur : on oublie un peu vite ses saisons à Dortmund et à Arsenal. Comme tous les buteurs, il fonctionne par cycles et parfois ça s’est un peu moins bien passé, mais il a marqué plus de 300 buts depuis ses débuts. Et puis, il a beaucoup d’autres atouts : il se déplace très bien tactiquement, il peut jouer dans l’axe ou sur un côté, il défend bien aussi».