L’attaquant français, Moussa Diaby, qui évolue au sein de la surprenante formation d’Aston Villa cette saison, vient de faire une déclaration folle qui va sûrement faire jaser. L’ex du Paris Saint-Germain a notamment révélé qu’il s’identifie en Lionel Messi et qu’ils ont pas mal de points en commun.
C’est l’un des talents français qui monnaient de la meilleure des façons possibles, leur talent à travers le monde. De la Bundesliga en Premier League, Moussa Diaby a eu du chemin, du parcours et surtout du vécu. Le français s’est d’ailleurs très vite imprégné de la réalité du championnat anglais et s’adapte plutôt bien. Ayant joué les 19 rencontres de cette première partie de saison où Aston Villa loge à la 3e place, l’ex du Bayer Leverkusen a aidé son équipe en inscrivant 3 buts et délivrant 4 passes décisives. Très discret, le Onzemondial a réussi à lui arracher quelques mots lors d’une interview. C’est là qu’il a révélé l’identité de son idole.
Lionel Messi, l’idole de Moussa Diaby
L’international français a surtout fait savoir que petit, il n’avait pas d’idole mais, maintenant, c’est le capitaine de l’Inter Miami, Lionel Messi, qui occupe cette place dans son cœur. «Jeune, je n’avais pas vraiment d’idole. Aujourd’hui, c’est Messi. On a le même gabarit, on est gauchers tous les deux, on aime dribbler tous les deux. Généralement, c’est l’inverse, les joueurs ont des modèles durant leur enfance, et quand ils deviennent pros, c’est fini. Moi, non, petit, je n’avais pas d’idole, peut-être parce que je ne regardais pas assez les matchs. Je préférais jouer dehors plutôt que de rester devant la télé. Aujourd’hui, c’est Messi, ce joueur me plaît énormément. Il a tout gagné, il fait toujours des différences, il joue pour son équipe. Je veux être un joueur comme ça : important pour son équipe et qui apporte à ses partenaires. En plus de ça, il mène une vie de famille tranquille. Je suis un peu comme ça. Voilà pourquoi je m’identifie à lui. Comme tu dis, de nombreux jeunes de mon quartier s’identifient à moi. C’est un kif», a-t-il fait savoir.
«Les jeunes d’aujourd’hui ont plus de chance que nous. Quoi que, ça dépend. Avant, nous étions encadrés, mais pas comme les petits d’aujourd’hui. Si tu regardes bien, les parents maintenant sont présents à tous les matchs de leurs enfants, ils crient sur le côté, ils les font sortir… même si leurs enfants ne veulent pas jouer au foot, les parents vont les ramener au stade pour leur faire des entraînements individualisés. Mais ce n’est pas comme ça. Il faut leur laisser la liberté de choisir. Le football doit venir naturellement. Si ton enfant aime le foot, ça viendra tout seul. Il ne faut pas le forcer. Dans mon quartier, beaucoup de jeunes me suivent, ils essaient de prendre exemple sur moi. C’est pour ça que j’aime bien revenir au quartier, je touche le ballon avec les plus jeunes. Certains viennent et me posent des questions. Et je prends du plaisir à répondre. Je suis prêt à leur consacrer du temps, ils peuvent compter sur moi. En faisant ça, je sais que ça peut les pousser à donner le meilleur d’eux-mêmes», a-t-il fait savoir.