Après avoir accepté la démission de Sergen Yalcin, suite à la défaite subie (0-5) à Dortmund en Ligue des Champions, Besiktas a trouvé en André Villas-Boas le successeur idéal pour ramener le club à la gloire. Cependant, la Turquie ne fait pas partie des plans immédiats de l’entraîneur portugais.
L’ancien joueur de 44 ans n’a même pas voulu entendre l’offre du club d’Istanbul. Or, les turcs le considérait comme une priorité pour prendre en charge son équipe. Son esprit est désormais tourné vers d’autres défis. Il veut une invitation pour entraîner une équipe nationale. Alternativement, il pourrait accepter l’approche d’un club qui lui propose un excellent projet.
C’est la raison pour laquelle Villas-Boas a écarté la possibilité d’entraîner Flamengo, par exemple. Le club brésilien a quand même insisté autant qu’il le pouvait pour tenter de le convaincre de s’installer à Rio de Janeiro. L’homme qui a mené le FC Porto à quatre titres en une seule saison (2010/11) a décliné la possibilité de travailler au Brésil, lui qui vient de perdre le titre d’entraîneur le plus cher du monde. Les 25 millions versés par le Bayern à Leipzig pour s’attacher les services de Julian Nagelsmann ont dépassé les 15 que Chelsea a déposés sur le compte des Dragons en 2011.
Avec trois autres trophées remportés au Zénith (Russie), l’exploit de faire revenir Marseille (France) en Ligue des champions après 10 ans, le record du meilleur pourcentage de victoire d’un entraîneur à Tottenham (Angleterre) et un rôle dans la campagne victorieuse du titre européen de Chelsea (Angleterre) en 2011/12, André Villas-Boasse consacre actuellement à sa fondation – Race for Good -, une institution caritative qui aide les personnes défavorisées et cherche à sensibiliser le public aux causes sociales.