Julian Nagelsmann avait prolongé jusqu’en 2026 au poste de sélectionneur de l’Allemagne. À six semaines du début de l’Euro 2024 en Allemagne, le sélectionneur de la Mannschaft a évoqué pour la première fois sa prolongation et a parlé de son refus de revenir sur le banc du Bayern Munich.
La quête d’un nouvel entraîneur pour le Bayern Munich se complique. Après l’échec de la piste Xabi Alonso, le club bavarois a essuyé un nouveau refus, cette fois de la part de Julian Nagelsmann, qui a choisi de prolonger son aventure avec la sélection allemande. Le Bayern Munich espérait convaincre Julian Nagelsmann de revenir au club après l’avoir limogé en mars 2023. L’entraîneur allemand avait réalisé de bonnes performances lors de ses deux saisons en Bavière, et son retour semblait une solution idéale pour le club en quête de stabilité.
Malgré l’intérêt du Bayern Munich, Julian Julian Nagelsmann a choisi de rester à la tête de la sélection allemande. Il a prolongé son contrat jusqu’en 2026. Dans une interview à Magenta TV, l’entraîneur allemand a expliqué les raisons de son choix. “Tout le monde le voulait vraiment et a essayé très tôt que je prolonge, même avant les deux dernières victoires, ce qui était un signe important pour moi”, a révélé Nagelsmann.
“Je n’ai pas eu d’offres uniquement de la part du Bayern et de la fédération allemande. Plusieurs autres clubs se sont manifestés. J’ai toujours eu de bons sentiments à l’égard de la DFB, mais je devais réfléchir à ce qui était bon pour moi et ma famille pour les deux prochaines années. Tout le monde est conscient que l’on peut gagner plus en club. Mais ce n’est pas ma principale motivation. Si c’était le cas, j’aurais probablement déjà trouvé un club”, a ajouté l’entraîneur allemand.
Max Eberl on Julian Nagelsmann's exit from Bayern 🗣️
"At some point you realize, okay, the sting from back then is still deep."
The national team coach has responded in hilarious fashion 😂 pic.twitter.com/ItdcmdvCAR
— DW Sports (@dw_sports) April 25, 2024
Julian Nagelsmann répond à Max Eberl qui affirmait que la “piqûre” de son licenciement l’année dernière était encore trop profonde pour qu’il accepte le poste.
“Non, lorsque je suis devenu entraîneur professionnel, il était clair pour moi que je serais licencié à un moment ou à un autre. Il faut en tenir compte. Il est normal que la personne licenciée veuille changer de voie. Il n’y a pas eu d’acharnement, la décision a été prise en faveur de la DFB. J’ai senti mon corps hier, je n’ai pas ressenti de douleur. Rudi Völler est un avocat important pour moi, il s’est également battu pour moi, il m’a souvent appelé, et bien sûr, c’est aussi un homme avec une expérience extrême qui est là comme une figure paternelle pour l’ensemble de l’équipe d’entraîneurs”.