C’est l’affaire qui gangrène le football espagnol depuis quelques semaines maintenant. Et, le sélectionneur de l’équipe nationale de l’Espagne, après avoir annoncé sa liste pour la prochaine trêve internationale, a présenté ses excuses dans l’affaire Rubiales.
L’affaire Rubiales est loin de connaître son épilogue. Alors qu’elle bat son plein depuis le 20 août dernier et le sacre de l’Espagne lors de la 9e édition de la Coupe du monde féminine qui a eu lieu en Australie et en Nouvelle Zélande, le président de la Fédération espagnole de football est très critiqué. Son tord, avoir fait un baudet sur la bouche de Jenni Hermoso. Et depuis, toutes les instances du football se sont léguées contre lui et réclament sa démission. Dans cette affaire, il a eu le soutien de Luis de la Fuente surtout, sélectionneur de l’équipe nationale masculine qui a vite retourné de veste.
Alors que la fédération espagnole s’était réunie en assemblée le 25 août dernier, Rubiales avait tenu un discours pour se défendre, nécessitant même les applaudissements de Luis de la Fuente. Il vient de faire son mea culpa. « Compte tenu de la répercussion de mes applaudissements lors de l’assemblée, je tiens à expliquer la situation, a-t-il déclaré. Je m’en excuse. Ce sont des faits injustifiables. Je me suis rendu à l’assemblée convaincu que ce serait un acte protocolaire d’adieu d’un président et c’est devenu tout le contraire. Ces gestes ne représentent pas mes valeurs ni la façon dont j’agis dans la vie. J’ai toujours défendu l’égalité et le respect. Au cours de mes 26 années en tant qu’entraîneur, j’ai toujours eu comportement impeccable. Ni Jenni ni le reste de ses coéquipières ne sont responsables de ce qui s’est passé après la finale de la Coupe du monde. J’aimerais tourner la page et reparler de football », a-t-il précisé.
De la Fuente ne démissionnera pas
Alors qu’il a remplacé Luis Enrique à la tête de la sélection espagnole après la Coupe du monde Qatar 2022, le sélectionneur de la Roja ne compte pas démissionner à cause de cette affaire. « Je ne me suis pas senti trahi par Luis Rubiales, mais je suis arrivé en pensant que ce serait une réunion de démission et nous avons été choqués quand nous avons vu que ce n’était pas comme ça. Je n’ai pas besoin de démissionner, je dois demander pardon. J’ai commis une erreur, une erreur humaine inexcusable. Si je pouvais revenir en arrière, je ne commettrais plus cet acte », a-t-il conclu.