Alors que l’affaire Rubiales n’a pas encore livré son verdict et continue de gangrener le monde footballistique, Hervé Renard y est allé de son commentaire. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que, sa sauce est bien pimentée.
Depuis le 20 août dernier où l’Espagne a été sacrée championne du monde lors de la 9e Coupe du monde féminine après avoir épinglé l’Angleterre, l’affaire d’un baiser forcé est venu gâcher la fête. Elle mettait à nu Luis Rubiales et Jenni Hermoso. Le premier cité, alors président de la fédération espagnole de football a embrassé sur la bouche lors de la cérémonie de remise de trophée, la meneuse de la Roja. S’en est donc suivi une panoplie de réactions ayant obligé le boss de l’instance du football espagnol à démissionner. Interrogé sur la question alors qu’il annonçait sa liste pour la prochaine trêve internationale de l’équipe de France, Hervé Renard a condamné l’acte tout en pointant du doigt un règlement de compte.
Dans des propos rapportés par L’Equipe, on peut lire que : « J’ai laissé un peu de côté toutes ces histoires extrasportives, elles me dérangent un peu, a déclaré Renard, qui a pris soin de bien peser ses mots. Après, je peux comprendre que ça puisse faire polémique, c’est certainement quelque chose qui ne devrait pas arriver, c’est arrivé. Il y a certainement eu des règlements de compte derrière aussi. On prend du recul. Chaque situation est différente dans chaque pays. Pour résumer, on va dire que ça a été un été très agité pour l’Espagne. Elles sont championnes du monde, c’est ce qu’il faut surtout noter. Il faut surtout féliciter cette équipe d’Espagne, la meilleure de ce Mondial dans le jeu, elle mérite d’être championne du monde. »