Après des semaines d’enquête, le juge en charge de l’affaire Negreira a conclu que le Barça a commis un “délit de corruption” en payant l’ancien vice-président de la Commission Technique des Arbitres (CTA) José María Enríquez Negreira pour des services alors qu’il était encore dans l’exercice de ses fonctions.
Joaquin Aguirre, le juge en charge de l’Affaire Negreira a rendu son verdict ce jeudi. Comme révélé par El Debate et plusieurs autres médias espagnols, le magistrat de Barcelone a estimé qu’en faisant partie du directoire de la CTA qui dépend de la Fédération Royale Espagnole de Football (RFEF), José Enriquez Negreira “exerçait une fonction à caractère public” au niveau pénal et ne devrait plus travailler pour un quelconque autre club. “Par déduction logique, les paiements effectués par le Barça satisfaisaient les intérêts du club. Enríquez Negreira était conscient que des actes illégaux avaient eu lieu en faveur du Barça”, a conclu le juge.
Ce dernier a reçu par l’intermédiaire des entreprises de son fils plus de 7 millions d’euros sur 18 ans de la part du FC Barcelone. Pour le juge, ces paiements constituent des « pots-de-vin possibles » pour « modifier les décisions arbitrales » et est donc passible de sanction judiciaire. Par conséquent, les anciens présidents du club Josep Maria Bartomeu et Sandro Rosell sont inculpés tout comme le fils de Negreira.
Par ailleurs, des agents de la police de la Garde civile, ont perquisitionné les locaux de la RFEF tôt ce jeudi dans le but de saisir certains documents compromettants qui pourraient aider à faire la lumière sur le dossier. Affaire à suivre.