L’affaire Negreira, qui a explosé aux yeux de tous impliquant le Barça, suit son petit bonhomme de chemin. Et dans le processus de mise en lumière de cette polémique qui entache le football espagnol, Bartomeu vient d’envoyer une lettre contre le Real Madrid.
Du nouveau dans l’affaire Negreira et c’est sur que du côté de Madrid, on va pas apprécier. En effet, ce vendredi 14 avril, l’avocat de Josep Maria Bartomeu, José María Fuster-Fabra, a envoyé une lettre au Tribunal numéro 1 d’instruction de Barcelone le 5 dernier par laquelle il s’oppose catégoriquement au Real Madrid à comparaître dans cette affaire. On a encore en mémoire qu’au début de cette affaire, Florentino Pérez avait convoqué d’urgence une assise d’où est sorti un communiqué indiquant que le Real Madrid se portait garant pour aider à élucider cette affaire.
C’est justement ce que veut éviter Bartomeu, ex dirigeant du Barça. Dans la lettre dont le quotidien espagnol Marca a eu accès, on peut lire que: « De tout, la moindre indication de préjudice à l’équipe susmentionnée est indiquée dans sa lettre.» Il ajoute que LaLiga et la RFEF qui ont participé à l’affaire sont des entités “auxquelles le Real Madrid est déjà attaché.” Cela indique également au juge que le fait qu’il y ait autant de personnes ou d’entités qui veulent être dans l’affaire nuit au processus.
«L’admission sans aucune justification d’accusations individuelles particulières, de chacune des équipes de football, conduirait à une procédure d’instruction impossible, car pour la même raison, elles pourraient essayer de comparaître au Real Club Deportivo Espanyol, au Celta de Vigo, au Club de Football d’Elche, etc., entités que nous réitérons toutes celles qui participent à LaLiga et à la RFEF», indique la lettre.
Cette dernière indique une opposition farouche à l’apparition du partenaire du Real Madrid, José Luis Sainz de Tejada: «Il faut réitérer ce qui a été dit précédemment, son admission au statut d’accusation populaire signifierait devoir admettre le statut d’action populaire de chacun des partenaires», peut-on lire.