C’est l’une des sensations de ce début de saison et la France tout comme le Bayern Munich sont les heureux gagnants! Mathys Tel, de part son talent précoce et son sens aiguisé du but, est en train de conquérir des cœurs et naturellement, celui de Thierry Henry n’a pas résisté à son charme.
Auteur de 6 buts et 2 passes décisives en ce début de saison avec le Bayern Munich et ce, toutes compétitions confondues, Mathys Tel réalise plutôt une saison admirable pour son jeune âge. Et, cela impressionne plus d’un. D’autant plus que ce dernier n’est pas fréquemment titulaire et ne dispose que généralement de quelques minutes de jeu. Mais, cela suffit aisément pour être décisif avec le géant bavarois. Alors qu’il était proche d’être prêté l’été dernier, l’ancien du Stade Rennais devrait finalement rester sous les ordres de Thomas Tuchel et vient même d’être sélectionné en équipe de France Espoirs.
Et son sélectionneur, Thierry Henry, est déjà sous le charme. « Il met des buts, il est toujours orienté vers l’avant, et dès qu’il joue deux minutes il se procure deux occasions, a souligné Henry. À chaque fois qu’il rentre dans un match, on le voit, car il se met dans des situations où il peut faire des choses. Ce qu’il fait au Bayern est extraordinaire, ça arrive souvent qu’il rentre avant des joueurs comme Thomas Müller au Bayern, je crois que ça vous place le bonhomme. Évidemment que c’est hyper impressionnant ce qu’il fait », a-t-il déclaré en conférence de presse.
La santé mentale, une préoccupation particulière pour Henry
Le coach des Bleuets a au cours de son passage devant la presse, évoqué la question épineuse de la santé mentale des joueurs. Il a affirmé que : « J’aime beaucoup cette question, c’est quelque chose qui est important. On parle de jeunes, bien sûr, mais je pense qu’on a tous nos problèmes dans cette salle. On est là, vous faîtes votre travail, je fais mon travail, tout le monde pense que ça va peu importe le niveau de société. On a tous des problèmes, qu’on peut avoir du mal à digérer ou cacher. On peut montrer de la sûreté alors que ce n’est pas vraiment le cas. Le cerveau a un pouvoir énorme sur l’être humain, c’est ce qui nous contrôle. Ce n’est pas évident. Ce n’est plus trop tabou de dire ‘j’ai peur’ ou ‘je ne suis pas bien et je ne devrais pas jouer parce que mentalement il me faudrait une petite pause’. Avant, à notre époque, dire ‘j’ai peur’, le message ne passait pas très bien. Si on montre de la vulnérabilité et qu’il n’y a pas d’empathie en face, on se renferme, on ne sait pas où aller, on a honte. »