Joueur de Chelsea depuis 2012 César Azpilicueta Tanco a affronté des grands joueurs. A 33 ans, César Azpilicueta est l’un des défenseurs les plus expérimentés du moment, avec des passages dans trois des plus grands championnats européens. L’Espagnol a joué pour Osasuna avant de rejoindre l’Olympique de Marseille, l’échelon supérieur de Chelsea, où son nom est devenu internationalement reconnu.
À Stamford Bridge, où il dispute sa onzième saison, César Azpilicueta s’est mesuré aux meilleurs en Premier League et en Ligue des champions. Mais quand on lui demande de désigner son plus grand adversaire, le natif de Mayor en Espagne ne va pas chercher loin. Il a choisi plutôt un coéquipier voire un ancien coéquipier.
Le joueur en question est Eden Hazard. Avec le Belge, il a partagé une équipe à Chelsea, étant champions ensemble de deux éditions de la Premier League et de deux éditions de la Ligue Europa. Si sa forme actuelle au Real Madrid est loin d’être la meilleure, avec les Blues, il était l’un des joueurs les plus déséquilibrés de la planète, comme l’a reconnu Azpilicueta.
« L’adversaire le plus difficile que j’ai affronté était Eden Hazard. Il y en avait évidemment beaucoup dans d’autres équipes, mais je dirai toujours que le fait de m’entraîner tous les jours avec Eden m’a donné un bon aperçu de la Premier League », a expliqué l’Espagnol lors d’un entretien avec The Athletic, écartant ainsi Lionel Messi, Cristiano Ronaldo et Neymar.
« Il était très difficile à arrêter »
Azpilicueta a ensuite commenté ce que lui a apporté le fait de jouer contre Hazard à l’entraînement : « Affronter le meilleur joueur de la Premier League, toujours en un contre un, j’ai pu emmener cette expérience dans les matchs. J’étais prêt à affronter n’importe qui après avoir affronté Eden tous les jours. »
Et il a conclu en décrivant les qualités de l’actuel joueur du Real Madrid : « La façon dont il tournait… il pouvait prendre la balle et tourner si vite. Il pouvait tirer avec son pied droit et son pied gauche. Il était aussi fort. Même si vous vouliez lui donner des coups de pied parfois, vous ne pouviez pas le faire tomber, c’était assez impressionnant ! Il y a eu des moments où il a tiré le meilleur de lui mais, pour être honnête, il était parfois un peu paresseux à l’entraînement. Mais quand il voulait s’y mettre, il était très difficile à arrêter. »