Claude Makélélé ancien du Real Madrid et de l’équipe de France, s’est exprimé au sujet de la jeune génération montante. Celui qui est désormais le directeur sportif de l’académie de Chelsea, a analysé le début de saison des pépites françaises du milieu de terrain du Real Madrid avant de leur prodiguer de précieux conseils pour la suite de leur carrière.
S’exprimant dans le quotidien espagnol As, Claude Makélélé a évoqué le début de saison de ses jeunes compatriotes du Real Madrid, Aurélien Tchouaméni et Eduardo Camavinga. Selon lui, même si les deux joueurs ont déjà tout pour réussir, il leur manque un dernier ingrédient.
Tchouaméni un bon joueur mais pas encore imposant
Claude Makélélé n’a pas caché tout le bien qu’il pense de l’ancien monégasque : « C’est un très bon joueur. Il a cette double qualité : être bon dans l’entrejeu et savoir attaquer», a-t-il souligné. Mais tout est loin d’être parfait chez lui selon le champion d’Europe 2002. A en croire ce dernier, Tchouaméni doit encore franchir un palier : « pour être au niveau de Madrid, il faut avoir de la personnalité à la manière de Modric. Il a le temps, et il doit apprendre de ses proches », a ajouté Makélélé.
“Camavinga doit devenir un leader…”
En ce qui concerne l’autre pépite française du milieu de terrain de la Casa Blanca, Claude Makélélé fait un même constat : « c’est un très bon joueur. Il peut jouer dans les deux positions (5 ou 8), mais je le vois plus où sont Kroos et Modric. Comme Tchouaméni, il doit trouver le moyen de devenir un leader car une nouvelle équipe est en train de se constituer », a-t-il déclaré.
Pour finir, Claude Makélélé s’est exprimé au sujet de la compatibilité des deux joueurs au sein du milieu du terrain du Real Madrid et aussi en équipe de France. « L’important est qu’ils se comprennent, qu’ils ne se marchent pas dessus. Laissez-les partager le travail comme Modric et Kroos le font depuis si longtemps. Cela dépend d’eux. Cela ne dépend pas de l’entraîneur ou des coéquipiers. S’ils disent oui, je vais réussir, ils le feront. Ils doivent y croire. »