Le Paris Saint aurait-il favorisé par le sifflet de Szymon Marciniak mardi soir face à l’AC Milan en Ligue des champions ? C’est ce que soutient l’ancien arbitre international anglais Mark Clattenburg.
Face aux Rossoneri hier au Parc des Princes, le PSG a été mené depuis la 24è minute avant de finir par arracher l’égalisation dans les ultimes minutes de la rencontre. Après maintes tentatives, les parisiens ont fini par bénéficier d’un penalty accordé en raison d’une main de Tino Livramento dans sa propre surface de réparation. Mais cette faute de main là était en réalité loin d’être évidente. Le juge de la partie Szymon Marciniak avait dans un premier temps laissé le jeu se poursuivre avant d’être rappelé par la VAR. Après visionnage de l’action, il a finalement décidé d’accorder un penalty très constaté. La raison : le ballon rebondit sur la cuisse de Livramento avant de finir par toucher sa main. Selon l’ancien arbitre international anglais Mark Clattenburg, il n’y avait pas penalty.
« Ce penalty va à l’encontre de toutes les directives de l’UEFA »
Dans les colonnes Daily Mail, l’ancien juge central a expliqué que Szymon Marciniak s’est tout simplement trompé dans sa prise de décision. « Newcastle a parfaitement le droit de se sentir voler. Kylian Mbappé n’aurait jamais dû avoir la chance d’égaliser sur penalty dans les huit minutes du temps additionnel. (…) Plus tôt dans la rencontre, on avait vu le ballon frapper Lewis Miley à la cuisse puis rebondir sur un bras légèrement éloigné de son corps. Kwiatkowski (en charge du VAR, NDLR) a décidé de ne pas envoyer Marciniak devant son moniteur pour un examen », analyse Mark Clattenburg avant de poursuivre.
« Mais au plus profond des arrêts de jeu, nous avons assisté à un incident presque identique. Le ballon ricoche sur la poitrine de Tino Livramento et sur son coude et cette fois, Kwiatkowski recommande une révision par Marciniak. Devant son moniteur, Marciniak est convaincu que le bras de Livramento est tendu en raison de l’angle spécifique que lui montre le VAR. Cependant, l’angle derrière le but, que nous avons tous vu à la télévision mais que le VAR n’a pas montré à Marciniak, prouve clairement que ce n’était pas le cas. Livramento n’a pas agrandi son corps. Son bras était dans une position naturelle pour le mouvement qu’il effectuait. Il n’eut pas le temps de réagir à la déviation. Ce penalty va à l’encontre de toutes les directives de l’UEFA et Newcastle en a payé le prix », conclut-il.