Le PSG est un club à part. Avec toute déchaînement de la presse sportive sur la situation tendue entre Lionel Messi et le club, Christophe Galtier n’a pas été épargné par les médias lors de la traditionnelle conférence de presse en prélude du déplacement à Troyes.
Cette semaine, le club de la capitale française a été marquée par une actualité plutôt particulière. Et elle concernait Lionel Messi. La star argentine est au bout de toutes les lèvres après son déplacement en Arabie Saoudite. Si le PSG l’a suspendu pour 2 semaines, les supporters ont depuis réclamé son départ mais aussi celui de Neymar et de toute la direction. Et depuis, plusieurs informations ne cessent de circuler dans la presse. Une situation qui déplaît énormément au coach parisien, Christophe Galtier, qui, alors présent en conférence de presse, a tenté de remettre les pendules à l’heure et défendre l’état d’esprit de ce joueur.
Il a débuté sans propos en déclarant que : « Il y a quand même un gros décalage entre ce vous pouvez dire ou écrire et ce que nous vivons au quotidien. Évidemment que l’actualité de ce début de semaine était la suspension de Léo. Il y a évidemment les contre-performances et on ne veut pas se cacher derrière ça», faisant ainsi allusion à la situation tendue du club et ce qui se raconte dans la presse. Puis d’insister : « Il y a un décalage entre tout ce que vous pouvez dire, ou inventé (avec un regard noir, ndlr), et la réalité du vestiaire. On ne peut pas dire que c’est une période agréable, je vous l’accorde».
Il conclut que : «Ne croyez pas que les joueurs, quand on perd un match, sont souriants et n’en ont rien à foutre. J’ai vu la réaction de mes joueurs après Lorient. On est tous concentrés. On sait que ce n’est pas suffisant et qu’il y a un titre à aller chercher. Le championnat va être difficile jusqu’à la fin. Je vois les champions en titre dans les autres championnats qui sont bousculés comme nous le sommes actuellement. La réalité du vestiaire me montre que les joueurs ont envie d’aller chercher ce titre. Ce sont des joueurs consciencieux et malheureux quand l’équipe perd ». Les journalistes sont avertis.