Déjà un premier coup dur pour Hervé Renard dont les méthodes sont critiquées à la tête de l’équipe nationale féminine de France. Le principal concerné n’a d’ailleurs pas hésité à répondre.
Alors qu’il a rejoint dans une situation difficile la sélection française, avec Corinne Diacre décriée, Herve Renard est très attendu. Et, il fait déjà parlé de lui. Après une phase de poule assez conquérante où la France a terminé première de sa poule à l’occasion de la 9e édition de la Coupe du monde féminine qui se déroule actuellement en Nouvelle Zélande et en Australie, un discours de l’ancien coach de l’Arabie Saoudite fait parler. Il s’agit de sa causerie d’avant match face au Brésil où les Bleues se sont imposées 2 buts à 1, grâce à une réalisation victorieuse de Wendie Renard.
Et, comme au Qatar avec l’Arabie Saoudite face à l’Argentine, le technicien de 56 ans, y est allé avec beaucoup de franchise, de rudesse dans ses dires et visiblement animé par la passion. Un discours qui fait pas l’unanimité comme le rapporte So Foot. Mélissa Plaza avoue ne pas apprécier les méthodes utilisées par Hervé Renard dans le vestiaire. « On n’a pas besoin d’hurler pour motiver« , expliquait l’ex-joueuse de Montpellier. Des propos qui font naturellement beaucoup de bruit et qui sont parvenus aux oreilles du sélectionneur des Bleues. Et il n’a pas manqué de réagir comme on pouvait s’en douter. L’ancien entraîneur du Maroc a visiblement été clair sur la question dans une interview accordée au quotidien français L’Equipe, alors qu’il prépare avec sa formation, le huitième de finale face à une formation marocaine redoutable.
Pas de changement de méthode en vue
Il a en effet déclaré que : « Je suis moi-même. Si c’est pour faire différemment, cela ne sert à rien de venir me chercher, même s’il faut que je m’adapte à des caractéristiques différentes. Je respecte son opinion, je ne sais pas si c’est par réelle conviction ou si c’est pour un peu faire le buzz. Cela ne me perturbe pas. Par contre, si les filles viennent me voir et me le disent… Je leur ai posé la question, si jamais je n’étais pas dans la bonne direction, elles me le diraient. Il y a dans cette équipe des caractères forts, elles ne se gêneraient pas pour me le faire savoir. Mon personnage, on l’aime, on ne l’aime pas. Parfois, ça peut desservir d’être un peu trop cash mais je suis comme ça. Je ne sais pas cacher mes sentiments. L’important, c’est que cela contente les joueuses.»