9 mois après avoir marqué la Coupe du monde 2022 en battant avec l’Arabie Saoudite, l’Argentine en ouverture, Hervé Renard vit son deuxième mondial avec l’équipe de France féminine mais, n’a pas connu les débuts espérés.
C’est fait, Hervé Renard a début la Coupe du monde 2022 avec l’équipe féminine française. Débuté le 20 juillet dernier, les Bleues affrontaient les Reagae Girls de la Jamaïque ce dimanche 23 juillet. Dans une rencontre qu’elles ont totalement dominé, les françaises n’ont pas réussi à marquer le moindre but. A noter une barre transversale de Kadidiatou Diani à la 89e minute de jeu, tout proche de changer le cours du match. Mais, au final, c’est sur la marque de 0-0 que les deux formations vont se quitter. Un début plutôt timide pour la formation française et Hervé Renard qui a préféré dédramatiser son début raté.
A l’issue de la rencontre, Hervé Renard, le sélectionneur national, a tenté de garder le meilleur de la situation au micro de M6. «La deuxième mi-temps nettement meilleure. On n’a pas réussi à marquer, parfois on peut commencer petitement une compétition et mieux enchaîner par la suite. On est tombées contre une équipe qui a donné toute sa force. On peut démarrer timidement une compétition et ça peut bien se passer ensuite. Ne vous inquiétez pas, comptez sur nous pour le Brésil et le Panama», a-t-il déclaré. Rendez-vous vous donc samedi pour le deuxième match des Bleues.
Le Sommer tire la sonnette d’alarme
Côté joueuse, le constat est pareil. Il y avait possibilité de clairement mieux faire. Et, Eugénie Le Sommer, l’attaquante de la formation bleue, a affirmé que : « On savait à quoi s’attendre avec les Jamaïcaines. On savait qu’elles allaient mettre beaucoup d’impact, qu’il allait y avoir des duels, et c’est exactement ce qu’il s’est passé. On a eu trop de déchet technique en première période, et on n’a pas réussi à marquer lors de la seconde… C’est dommage. Il va falloir travailler notre réalisme et notre efficacité devant la cage adverse, mais je tiens à souligner notre gros match défensif ».