Vous l’aurez sans doute remarqué, cette 22e édition de la Coupe du monde est passé maître dans les temps additionnels très longs. Par exemple, lors du match d’ouverture entre le Qatar et l’Equateur, le temps additionnel est allé jusqu’à 10 minutes au-delà des 90 réglementaires, 11’30 pour Sénégal-Pays-Bas, et 14’30 pour Etats-Unis-Pays de Galles.
Mieux, le match entre l’Iran et l’Angleterre est rentré dans l’histoire. En réalité, à cause d’un arrêt de jeu en début de match avec la blessure au nez du gardien iranien Alireza Beiranvand à la suite d’un violent choc avec son partenaire Majid Hosseini, l’arbitre de la rencontre Raphael Claus a indiqué 14 minutes de temps additionnel à la fin du premier acte. Du jamais vu dans l’histoire de la Coupe du monde et dans ses 21 éditions précédentes.
Selon Pierluigi Collina, patron de l’arbitrage mondial : « On veut éviter les matchs de 42, 43, 44 minutes de temps effectif. Donc les temps pris par les remplacements, les penalties, les célébrations, les soins médicaux ou la VAR devront être compensés», explique t-il dans des propos rapportés par France TV Info. Autant dire que c’est potentiellement fini la ruse des joueurs pour gagner quelques minutes lorsque leur équipe a l’avantage. Se dirigerait-on vers l’apport du chrono dans le football comme ça se fait dans les autres sports notamment le Basketball, le handball, le rugby et autres? L’avenir nous le dira.