Lionel Messi est actuellement avec l’équipe nationale d’Argentine dans le New Jersey aux États-Unis dans le cadre de la Copa America. La star interplanétaire a parlé de son style de jeu et de la raison pour laquelle il marche sur le terrain.
En plein Copa America, Lionel Messi a accordé une interview à Clank Media dans laquelle il parle d’un certain nombre de choses. Leo Messi fête ses 37 ans ce lundi, alors qu’il s’apprête à disputer son deuxième match de Copa América contre le Chili.
Quand on lui a posé la question sur son talent naturel, l’octuple Ballon d’Or a déclaré : « Quand ai-je réalisé que j’avais un don ? Je ne sais pas, d’après ce qu’on dit, depuis que je suis très jeune, je suis différent et les gens viennent me voir. C’est ce qu’ils ont dit. Heh. Même si j’ai fait beaucoup de choses, je n’ai rien fait pour devenir le joueur que j’étais quand j’étais enfant. »
« Aujourd’hui, après avoir atteint tous mes objectifs, je m’amuse comme l’enfant de trois ans que j’étais quand j’ai commencé. Je sais qu’il me reste de moins en moins de temps, de moins en moins d’années à vivre. J’essaie de profiter de tout ce qui est football sur le terrain et des moments que je vis au quotidien. Quand j’étais à Newell’s, deux ou trois fois par semaine, on nous envoyait courir sur le terrain. J’avais l’habitude de me cacher derrière un arbre. Courir sans ballon n’a jamais été mon truc », révèle Messi cité par AS.
Sur ses exigences personnelles, la Pulga déclare : « J’ai toujours été très critique envers moi-même. Je suis le premier à savoir ce que je fais bien et ce que je fais mal. »
« Quand je marche, j’analyse… »
En ce qui concerne la raison pour laquelle il marche sur le terrain, l’ancien joueur du FC Barcelone et du Paris Saint-Germain révèle enfin le secret : « Quand je marche, j’analyse le positionnement de l’adversaire, comment nous nous plaçons quand nous n’avons pas le ballon, comment nous nous éloignons du marquage et comment nous sommes capables d’initier une contre-attaque. »
« Je ne prête pas beaucoup d’attention au GPS, aux statistiques ou aux données. Je ne me suis jamais soucié de savoir combien j’avais couru pendant un match », a t-il ajouté.