Décidément, le mode de fonctionnement du PSG déplaît à plusieurs personnes et récemment, les bouches se délient pour fustiger Nasser al-Khelaïfi, le président du club, qui est selon Ménez, le véritable responsable de ce chaos qui règne au sein de l’institution.
On l’a toujours dit, surtout lors des éliminations précoces du PSG en Champions League, que le Paris Saint-Germain est un club qui manque cruellement de caractère. Et, l’autre constat est que plusieurs personnes, surtout des joueurs, de par leur égo, ont fait comprendre clairement qu’ils étaient au dessus de l’institution parisienne. Un aspect qui a déplu fortement à Jérémy Ménez, l’ancien attaquant du PSG et membre de la première équipe de l’ère QSI, qui s’est confié à propos de son ancien club, évoquant que, tous les problèmes sont liés au manque de personnalité de al-Khelaïfi.
La gestion du manque de respect
Selon Jérémy Ménez: “Ce n’est pas le seul fautif dans l’histoire, mais c’est quand même le principal décideur. Quand les joueurs te manquent tout de même un peu de respect, c’est que, à un moment donné, t’es pas très respecté dans le club. (…) En termes de connaissance du football, ce n’est pas le meilleur, ça c’est sûr. Après, au niveau des rapports, c’était des ‘Bonjour, ça va bien ?’ et ça n’allait pas plus loin”, a-t-il commencé par déclarer sur RMC Sport.
Il poursuit que : “On joue au foot, mais le rapport humain est important quand on est presque tous les jours ensemble et qu’on veut gagner des compétitions”, a-t-il rappelé avant de se permettre une comparaison avec les responsables qu’il a croisés à l’AC Milan après son départ du PSG en 2013. “Un mauvais président ? Mauvais, c’est un grand mot. J’ai connu Adriano Galliani et Silvio Berlusconi (AC Milan), et c’est vrai que c’est autre chose… Berlusconi, il rentrait dans le vestiaire, il rigolait avec toi… Tu n’avais même pas envie de faire d’erreurs, il imposait le respect.” A Nasser de prendre des conseils donc.