Toni Kroos ne garde visiblement pas un très bon souvenir de monsieur Isidro Díaz de Mera Escuderos, l’arbitre du match Real Madrid-Séville du dimanche dernier en Liga. Sans langue de bois, le milieu de terrain allemand a dézingué la performance du juge central.
Après le Real Madrid TV qui avait déjà fustigé sévèrement l’arbitrage de la rencontre face aux Andalous, c’est Toni Kroos qui a cette fois haussé. Excédé par les décisions d’Isidro Díaz de Mera Escuderos tout au long de la partie, le numéro 8 n’a pas caché son amertume. Sur le terrain, il a avait déjà présenté une gestuelle prouvant qu’il désapprouve la décision de monsieur l’arbitre après que ce dernier lui est flanqué un carton jaune pour protestation. Si le Real Madrid l’a finalement emporté (1-0), Toni Kroos est quand même revenu sur l’arbitrage particulier du match. L’ancien du Bayern Munich s’est même réjoui de la sortie sur blessure de l’arbitre qui n’a pas pu aller au bout de la rencontre.
« Dieu voit tout et a probablement blessé l’arbitre au mollet », a introduit Toni Kroos dans son entretien avec AS. « Nous avons vraiment eu de bonnes occasions juste avant que l’arbitre n’arrête le match car il s’est blessé. L’arbitre a vraiment tout mal fait, il s’est même blessé au pire moment à cause de la façon dont nous jouions. Il faut vraiment dire que le quatrième arbitre est un bien meilleur arbitre que Díaz de Mera. Il a fait du bon travail », a-t-il poursuivi.
« J’ai lu quelque part que si Toni Kroos et Carlo Ancelotti ont reçu des cartons jaunes pour avoir manifesté, alors quelque chose ne va pas. Je ne suis pas quelqu’un qui aime avoir affaire aux arbitres pendant le match, et je ne fais jamais ça… mais là c’était trop », s’est désolé le milieu de terrain allemand avant de reprendre. « Pendant toute la première mi-temps contre Séville, ils nous ont rappelés à l’ordre pour tout ce qui était à la limite de la faute. Même des choses qui n’étaient pas du tout des fautes. Ce qui m’a mis tellement en colère à propos de mon action, c’est qu’il était à un mètre de moi. C’était une folie. En gros, je m’éloigne de l’adversaire. Je le vois dribbler dans sa propre surface et il est juste venu me percuter. Ensuite, je m’éloigne même pour qu’il n’ait pas beaucoup de contact avec moi, mais l’arbitre l’a ignoré ». Des mots forts de la part d’un Toni Kroos remonté comme peu souvent.