Barcelone est de retour. C’est le sentiment qu’a éprouvé les culés après la brillante victoire au Bernabéu. Une victoire 4-0 qui a redonné de l’espoir et de l’enthousiasme à une base de fans qui avait été déçue après trois années de déceptions successives. À Barcelone, l’avenir est désormais perçu sous un jour complètement différent et l’homme responsable de ce changement est Xavi Hernández. Depuis qu’il a pris place sur le banc, le FC Barcelone s’est radicalement transformé. Voici les décisions clés du coach pour l’amélioration d’une équipe moribonde à son arrivée.
La décision
Xavi vivait tranquillement au Qatar quand l’offre de Barcelone est arrivée. La décision n’a pas été facile à prendre. Son cœur lui demandait de rentrer chez lui, mais sa tête freinait. L’équipe était dévastée et rien ne laissait présager un rétablissement rapide. De plus, il sait qu’il n’a pas la pleine confiance de Laporta, qui était plus favorable à ce que Xavi entraîne d’abord l’équipe réserve avant de passer à l’équipe première. Malgré tout, Xavi a été courageux et a accepté le défi.
Redonner de la joie
C’était l’un des points essentiels. L’équipe était triste et démotivée après des premiers mois décevants. L’entraîneur a pris les choses en main en montrant sa confiance et en organisant des séances d’entraînement plus ludiques pour tous les joueurs.
Le tandem avec Jordi Cruyff
Il était urgent de se tourner vers le marché pour obtenir des renforts. L’amitié avec Jordi a été déterminante car à eux deux, ils formaient un tandem qui savait chercher les joueurs nécessaires pour relever l’équipe. Ils ont opté pour le vétéran Dani Alves, un joueur qui apporte de la qualité et aide ses coéquipiers. Aubameyang a apporté le but ; les débordements sur l’aile avec Adama et Ferran est un engagement clair pour l’avenir qui améliore ses performances jour après jour. Les trois derniers viennent de la Premier League où ils jouent à un rythme différent.
La personnalité devant le président
Avec son arrivée, il était temps de demander. Koeman s’est montré coupable d’être un homme de club, cédant à plusieurs reprises à des décisions qu’il aurait dû défendre. Xavi a demandé à Laporta ce dont il avait besoin pour le bon fonctionnement de l’équipe, tant au niveau des joueurs que de l’organisation interne avec les changements dans les services médicaux et le personnel de récupération. Et Laporta a concédé.
L’affaire Dembélé
C’était une vraie patate chaude. Xavi a su tirer le meilleur de lui malgré le fait que le Français ne voulait pas renouveler et ne voulait pas partir lors de la fenêtre de transfert d’hiver. Lorsque le club a insisté pour qu’il laisse l’attaquant dans les tribunes, l’entraîneur a refusé et l’a remis sur le terrain. Ses performances ces dernières semaines ont été extrêmement élevées, donnant beaucoup à l’équipe et encourageant la concurrence pour une place dans le onze de départ.
Pression collective
Un autre aspect sur lequel l’entraîneur a mis l’accent. Le pressage avait disparu ou se faisait au compte-gouttes. Depuis son arrivée, c’est non négociable. Tout le monde doit presser pour essayer de voler le ballon aussi vite que possible et créer une attaque à partir de là. C’est la meilleure défense de l’équipe et le résultat est que, depuis son arrivée, en huit matchs, ils ont déjà gardé une feuille blanche. Sous Koeman, cela n’est arrivé qu’à trois reprises.
Xavi a d’abord désespéré parce que les joueurs ne possédaient pas les concepts de base du jeu qu’il voulait développer pour Barcelone et qui ont été la base du jeu de l’équipe blaugrana ces dernières années. Il a dû travailler très dur avec ses joueurs pour améliorer ces concepts. Les joueurs comme Frenkie de Jong apprécient cela. Araujo, aussi.