En conférence de presse d’avant-match ce vendredi, la veille d’affronter Chelsea en Premier League, l’entraîneur d’Arsenal Mikel Arteta a rendu un touchant hommage à son homologue de Chelsea, Mauricio Pochettino qui a joué un rôle de grand frère pour lui durant leurs carrières de joueur.
Samedi à 16h30 TU, les Gunners dans une position de coleader avec Tottenham se déplacent à Stamford Bridge pour défier une équipe de Chelsea mal en point, mais qui revient peu à peu dans le bon sens de la marche. Onzième au classement, les Blues sont sur une série de trois victoires d’affilée toutes compétitions alors que les hommes de Mikel Arteta ont battu le champion en titre Manchester City avant la trêve pour recoller aux Spurs en tête du classement. Tant d’éléments qui font de ce match une affiche à ne pas manquer.
Pochettino a conseillé Arteta de ne pas devenir entraîneur
Sur les bords de terrain, deux hommes qui se sont côtoyés au Paris Saint-Germain vont entraîner les deux équipes. Mikel Arteta pour Arsenal et Mauricio Pochettino pour Chelsea. Interrogé sur ce qu’il pense de l’équipe de l’Argentin en conférence de presse, l’Espagnol lui a rendu un hommage touchant et puissant. « À Paris, c’était ma première opportunité professionnelle et, quand je suis arrivé, on a vécu ensemble trois mois dans un hôtel, raconte l’ancien milieu de terrain. Il a été une des personnes les plus influentes dans ma carrière de footballeur, a souligné Arteta. Il m’a pris sous le bras comme ça. Il a pris soin de moi comme un enfant, comme un petit frère. Il a joué un rôle important dans mon succès à Paris car il s’est vraiment occupé de moi, m’a donné beaucoup de confiance et m’a prodigué des conseils. Il a été un modèle pour moi depuis ce moment-là. »
Arteta a ensuite confié que Mauricio Pochettino lui a déconseillé le métier d’entraîneur alors que lui voyait déjà en l’Argentin un futur coach grâce à son leadership naturel et son intelligence de jeu. « Ne deviens pas entraîneur, c’est trop dur (Rires) ! », a-t-il avoué. « Je savais qu’il [Pochettino] deviendrait entraîneur. Comme joueur c’était déjà un leader, la façon dont il comprenait le jeu était phénoménale. Je l’avais sur mon dos et il me dirigeait déjà en permanence. »