L’affaire Rubiales prend une tournure venineuse ! Après son baiser polémique sur la joueuse de la sélection espagnole féminine de football, Jenni Hermoso, le président de la fédération espagnole de football est sur toutes les lèvres ! C’est désormais la présidente de la Liga qui s’est exprimé sur la question !
C’est l’affaire du moment ! A l’issue de la Coupe du monde féminine du football qui a vu le sacre de l’Espagne face à l’Angleterre, une polémique est survenue. Lors de la remise des trophées, Luis Rubiales, président de la Fédération Espagnole de Football, a embrassé sur la bouche, Jenni Hermoso, meneuse de la formation espagnole. Un geste jugée déplacer par la presse mondiale et plusieurs révélations ne cesse de faire surface ! Beatriz Álvarez Mesa, présidente de la Liga féminine vient de s’exprimer sur la situation et elle n’a pas été tendre avec le boss de l’instance faîtière du football espagnol !
Elle a d’abord déclaré que : « J’ai honte de l’image mondiale que donne le football espagnol à cause du comportement inacceptable du président de la Fédération royale espagnole de football. Je reçois d’innombrables appels et messages de footballeuses, d’entraîneuses, de dirigeantes et de collègues, même d’autres ligues mondiales, qui sont choquées par ce qui s’est passé. Il ne s’agit pas seulement du fait du baiser, mais du comportement général dans la loge VIP, sur le terrain, dans les vestiaires, ou lorsque quelques heures après un tel comportement, le président de la Fédération a osé insulter publiquement toutes les personnes qui ont critiqué une attitude aussi répugnante ».
Elle ajoute que : « Je voudrais profiter de cette occasion pour dire que je fais partie de ce groupe honorable « d’idiots, d’imbéciles, de crétins, de couillons et de trous du c** », comme le Président nous a décrits sur la Cadena Cope. Un groupe que des milliers de personnes rejoignent minute après minute, non seulement en Espagne mais dans le monde entier. Malheureusement je ne suis pas surprise de cette attitude ou du comportement inapproprié du président de la RFEF dans sa façon de procéder et de s’adresser aux gens. Ce n’est pas quelque chose d’isolé et encore moins de spontané. L’agressivité, l’arrogance et le mépris permanent ont toujours été présents dans les relations personnelles et institutionnelles. Ce qui s’est passé, c’est que le personnage que beaucoup d’entre nous connaissent en privé est apparu en public ».
Le gouvernement espagnol interpellé
Elle conclu que : « En tant que présidente du football professionnel féminin, en tant qu’ancienne footballeuse et en tant que femme, j’ai l’obligation, la responsabilité et le droit de dire que le football, le sport espagnol et les footballeuses méritent beaucoup plus, et qu’il y a des limites à ne pas dépasser. Et elles ont été dépassées. Cela restera dans l’histoire du sport mondial, et la façon dont le gouvernement espagnol agira également ».