Dans une longue interview accordé au Corriere dello Sport, Carlo Ancelotti a évoqué son retour au Real Madrid et du football en général. Une occasion pour lui de parler de son ancien club Le SC Naples et surtout de sa pépite nigériane Victor Osimhen.
Leader de la Serie A avec 32 points, Naples est dans une bonne forme en ce début de saison. Même si les hommes de Luciano Spalletti ont connu un coup de frein en Ligue Europa, c’est plutôt le contraire sur le plan national. Le club de cœur de Diego Maradonna, a pris le devant des choses dans le championnat Italien et se place devant le Milan AC, l’inter Milan ou encore l’Atalanta Begame. Derrière ce succès des Napoli, se trouve une harmonie et une complicité entre les joueurs sur le terrain.
Parmi ces joueurs, se trouve Victor Osimhen. L’attaquant nigérian contribue en grande partie aux succès alignés cette saison par les Napoli. Mais sa fracture multiple au visage qui l’a éloigné du terrain, risque d’avoir des conséquences sur le jeu du club. Et Carlo Ancelotti, voit cette absence de l’ancien joueur lillois comme un coup dur pour le club.
« C’est normal que la Juventus traverse un moment compliqué, elle se renouvelle après des années de succès. Le titre se jouera entre l’Inter, Milan et Naples, même si la perte d’Osimhen est un coup dur pour les Azzurri. Spalletti fait un excellent travail «
A par l’actualité du football italien, le technicien italien a aussi abordé le sujet à polémique : la coupe du monde tous les deux ans.
« Moins de matchs, je le répète, et deux pauses pour les équipes nationales. J’en ai discuté avec Wenger. Les joueurs, j’en suis sûr, baisseraient leur salaire si le calendrier était réduit, et les entraîneurs de même. Le football, tel qu’il est, n’est pas viable. L’idée de la Super League est née de la nécessité de ce changement. »
« À Madrid, tout est immuable… »
A propos de son retour au Real Madrid, le vainqueur de la décima est plus que satisfait.
« L’offre a été une surprise fantastique, même si je n’avais jamais perdu le contact avec le club. Si cela ne tenait qu’à moi, je resterais pour la vie, il n’y a pas de meilleur endroit pour le football et pour vivre. À Madrid, tout est immuable, la seule chose qui change, ce sont les entraîneurs. Les mêmes physio-thérapeutes, les mêmes joueurs, les mêmes journalistes, la même vision, la même exigence de grandeur malgré les dégâts de la pandémie. Dans un an, le nouveau Bernabeu sera prêt, Florentino a des intentions très sérieuses. Haaland plus Mbappé ? On en parlera plus tard… (rires). »