Le milieu de terrain ivoirien Serey Die est revenu sur sa colère noire après l’élimination des Eléphants par le Cameroun de la course à la qualification au Mondial 2022 plus tôt ce mois.
“Arrête de filmer les gens, je dis arrête !”, ordonnait-il avec véhémence à un photographe qui filmait un joueur ivoirien en larmes, après le coup de sifflet final. Un peu moins de deux semaines après, le champion d’Afrique 2015 est revenu sur ce geste qui n’a vraiment pas plu au peuple camerounais. D’ailleurs, c’est une internaute camerounaise qui l’a interpellé sur sa page Facebook vendredi soir, lui faisant part de sa “déception”.
Commentaire auquel Serey Die a répondu : “Mon geste vous a choqué et déplu j’en suis désolé mais, je me devais de protéger mon coéquipier qui était en pleure pour ne pas que des images et vidéos de lui se retrouvent sur la toile. Ayant vécu la même chose, je ne le souhaite à personne même si aujourd’hui cela ne me dérange plus, c était quand même difficile au début. Encore désolé”, a t-il fait savoir en référence à ses chaudes larmes avant le match perdu contre la Colombie 2-1 lors de la Coupe du monde 2014 et des images qui ont fait le tour du monde. Une manière pour lui d’extérioriser son émotion de porter le maillot des Eléphants dans une telle compétition et non à cause du décès de son père comme rapporté par plusieurs médias.
“J’ai lutté contre les larmes, mais je n’ai pas pu”, Serey Die
«Juste pour vous dire que c’est faux tout ce qui se dit sur le décès de mon père car il est décédé en 2004, c’est juste des émotions de fierté d être ivoirien et de servir mon pays qui m’ont fait pleurer car je ne pensais un jour être à ce niveau», avait alors rectifié Serey Die.
«Je suis quelqu’un de très émotif. Ma vie a toujours été difficile, j’ai pensé à mon père qui était décédé depuis 2004, j’ai pensé aussi à ma vie de galère. Je ne pensais pas que j’allais être ici un jour, que j’allais jouer un jour pour mon pays, cette émotion m’a envahie. J’ai lutté (contre les larmes) mais je n’ai pas pu. Je ne pensais pas que ça pourrait m’arriver mais c’était plus fort que moi.»