Au cœur d’une énorme polémique en France, le joueur Marocain du TFC Zakaria Aboukhlal, peut compter sur le soutien indéfectible de son sélectionneur Walid Regragui. Interrogé au sujet de l’affaire qui éclabousse son joueur, l’entraîneur n’a pas hésité à monter au créneau pour dénoncer le timing douteux des différentes allégations.
D’après les informations sorties par RMC Sport, Zakaria Aboukhlal qui auparavant avait refusé de porter le maillot arc-en-ciel pour la campagne de lutte contre l’homosexualité, aurait également fait preuve de misogynie envers une adjointe au maire lors de la finale de la Coupe de France. D’après le média français, alors que Laurence Arribagé, adjointe au maire chargée des Sports, demandait aux joueurs du club de se taire, Zakaria Aboukhlal aurait répondu : «chez moi, les femmes ne parlent pas comme ça aux hommes.». Une accusation qui n’a pas de sens selon Walid Regragui.
« On risque d’être sur du parole contre parole »
Interrogé sur cette affaire par L’Équipe, Walid Regragui a immédiatement pris la défense de son joueur. Pour lui, c’est impensable qu’il ait fait ce dont on l’accuse. « Avec mon staff, on a été totalement surpris, décontenancés. S’il y a un bien un joueur qu’on n’imagine pas dans ce type d’histoire, c’est bien Zak’ », commence-t-il par expliquer. « C’est un garçon respectueux. Je m’étonne juste du timing. On risque d’être sur du parole contre parole, au final. Je n’ai eu personne du club, mais Zak m’a appelé : il a démenti fermement cette altercation avec l’élue », a-t-il poursuivi.
« Zak a eu un comportement irréprochable au Mondial. Notre team manager est une femme, et quand elle a poussé quelques gueulantes pendant la compétition, il baissait la tête. Il a un grand respect pour les autres. Rien à dire sur son comportement. Après, il ne parle pas français, et je lui avais déjà dit qu’il lui fallait l’apprendre vite pour mieux maîtriser son environnement », a ajouté le coach pour finir. La position de Regragui dans cette affaire est donc plus que claire.