L’absence de Leo Messi parmi les 30 candidats au prochain Ballon d’Or n’a pas été bien accueillie en Argentine, où son capitaine est devenu une légende depuis qu’il a remporté la Copa America.
En effet, les talk-shows et les journaux ont multiplié les mots de colère contre France Football, le magazine qui décerne le prix, qui a décidé l’an dernier de le donner au joueur du Paris Saint Germain pour la septième fois. Ainsi, le quotidien Olé a été le plus direct, ouvrant sa première page avec le mot « Ninguleo », en référence à la supposée rebuffade de Messi par la publication française : « Dans un dédain inhabituel, France Football a effacé Messi même des 30 meilleurs d’Europe pour le prix après des années de présence dans le top 3 », a-t-il écrit.
Par ailleurs, TyC, un autre des médias les plus connus d’Argentine, n’en revenait pas de l’absence de Messi dans la liste des candidats : « Ils n’ont pas offensé Messi, ils ont insulté le football », peut-on lire dans un article où Gastón Recondo assure qu’« on ne sait pas si on doit être agacé, en colère, rire ou se moquer. Nous devons respecter les opinions de chacun, mais la question est de savoir si nous devons accepter docilement le manque de respect ? »
Clarín, quant à lui, a posé la question suivante. « Y a-t-il 30 joueurs meilleurs que Messi en 2022 ? », peut-on lire en titre de l’article dans lequel on se demande si « il a joué moins bien que Nkunku, Maignan ou Rüdiger ? Ce qu’il y a, parfois, c’est une absurdité absolue comme de considérer que 30 joueurs sont au-dessus d’un Messi qui, même dans une version plus légère, est toujours Messi. Nkunku, Maginan et Rüdiger, pour ne citer que quelques-uns des 30 joueurs meilleurs que Messi, ont probablement honte de figurer sur une liste qui n’inclut pas Messi ».
Effectivement, cette absence de Léo Messi de la liste des 30 nominés pour le prochain Ballon d’Or fut un grand événement, puisque l’ancien barcelonais est toujours nominé depuis 2006, année de sa première nomination.