En janvier dernier, Cristiano Ronaldo ouvrait la porte de la Saudi Pro League aux plus grandes stars du monde du football en décidant de s’engager avec Al-Nassr après rupture de son contrat Manchester United. Mais le club de Riyad qui l’a accueilli dans ses rangs n’a rien payé des chiffres qui ont circulé sur les réseaux sociaux.
À 37 ans et après une Coupe du monde frustrante, Ronaldo devrait se relancer dans le Moyen-Orient, mettant ainsi fin à sa carrière en Europe où il aura tout gagné avec Manchester United, le Real Madrid et la Juventus Turin. Libre de tout contrat, CR7 s’était engagé pour deux ans avec une année en option pour un salaire annuel de 200M€. Mais rien de tout ça n’est venu des caisses d’Al-Nassr. Tout comme lorsque Al-Hilal a signé Neymar contre 90M€ en provenance du PSG avec lui aussi un salaire de 200M€ annuels.
« C’est le programme (d’État) qui a parrainé l’accord (avec CR7, ndlr), indique, Saad Allazeez, vice-président de la Saudi Pro League sur la radio Rotana Khalijiya. Le programme de recrutement a payé la totalité du montant du transfert Cristiano Ronaldo. Al-Nassr n’a payé aucun centime. Le transfert était dès le début pour Al Nassr. Le transfert de Neymar a été pris en charge par le programme de recrutement, et Al-Hilal n’a pas payé un seul centime ».
Par ailleurs, ce dernier a rappelé que l’État saoudien ne veut pas s’arrêter seulement à remplir les clubs de la SPL de superstars. « Le mouvement sportif est similaire à celui qui se déroule dans le reste des secteurs, et il est le résultat des programmes visionnaires lancés par le prince Mohammed ben Salmane, prince héritier et Premier ministre. Ce qui se passe en termes de développement dans la Ligue professionnelle saoudienne ne se limitera pas à la Ligue professionnelle, mais plutôt aux ligues de première et deuxième division. La vue est complète pour tous les niveaux. Le développement des clubs est un pilier qui n’a pas reçu l’attention voulue dans les médias. C’est un point qui vise à développer tous les clubs. Il est difficile d’avoir un produit dans la ligue sans un travail intégré qui inclut le développement des clubs”, a-t-il expliqué. Autant dire que la vision de l’Arabie Saoudite va bien au-delà du bling bling avec tous ces noms ronflants qui ont déjà rallié le Royaume. Il y aura sûrement du nouveau avant la Coupe du monde 2034 qu’elle organise afin de mieux attirer les regards du monde.