La France et le Maroc vont tenter d’arracher de mains mais aussi de pieds fermes, le dernier ticket disponible pour la finale de la Coupe du monde 2022. Ce faisant, depuis la connaissance de cette affiche, les pronostics vont bon train. De ce fait, certains joueurs, détenant la double nationalité, peine à faire un choix comme Adil Rami.
Voici une rencontre que personne n’avait vu venir, plus encore en demi-finale. Mais voilà, le Maroc est en mode épopée au Qatar avec un Walid Regragui, sélectionneur des Lions de l’Atlas, en mode détermination comme jamais jusqu’au bout. Une envie folle de déplacer les montagnes qu’il ne manque pas d’insuffler à son groupe. Didier Deschamps pour sa part, a su faire utiliser les faiblesses de son groupe, pour créer un groupe soudé pour parer toutes éventualités.
C’est donc un match rudement disputé auquel on aura à assister tout comme le défenseur de Troyes, Adil Rami, qui possède la double nationalité franco-marocaine. Ça sera pour lui, un match au goût particulier. Champion du monde avec les Bleus en 2018 lors de la 21e édition en Russie, le défenseur central se dit partager avouant que c’est “deux pays que j’aime“, explique-t-il dans Le Parisien. Mais, il supportera : “La France, puisque j’ai fait le choix un jour de porter le maillot bleu-blanc-rouge, explique-t-il. Mais je peux juste dire qu’une partie de moi est déjà en finale. Car si le Maroc gagne, je serai fier de mon autre nationalité. Savourons ce beau message d’amitié entre les deux pays.”
Il ajoute entre autre que : “J’aurais pu jouer pour le Maroc, confie-t-il toujours dans Le Parisien. Il y a longtemps, j’avais été convoqué par cette sélection, et j’avais décidé d’accepter. Moi qui avais commencé au bas de l’échelle, je trouvais que c’était une belle récompense. Pour moi, c’était un tremplin car j’avais peur de redevenir jardinier à la mairie de Fréjus. Mais Claude Puel, qui était mon coach à Lille, m’avait dit: ‘Tu ne connais pas ta valeur. Sois patient et ce sera l’équipe de France.’ Et c’est ce qui s’est passé. Mais cela m’avait fait mal de refuser.”