Près d’un an après son pénalty raté en finale de la Coupe du monde 2022 face à l’Argentine, Aurélien Tchouaméni est revenu dans un long entretien avec Clique sur Canal+ sur ce moment malheureux de sa carrière et surtout les ingrédients qu’il a utilisés pour gérer l’après Mondial au Qatar.
Le milieu de terrain du Real Madrid était le 3e tireur des Bleus après Mbappé qui a encore battu Emiliano Martinez mais surtout Kingsley Coman qui a manqué son tir. Malheureusement, l’ancien monégasque s’est loupé et laissé l’Albiceleste s’envoler vers son troisième sacre en Coupe du monde. Un épisode douloureux, le plus douloureux de sa carrière jusqu’ici.
« On avait vécu un match incroyable, haut en rebondissement. Vient ce moment des tirs aux but. On voulait gagner cette Coupe du monde. Quand le coach a demandé qui voulait tirer, je n’ai pas hésité, j’ai pris mes responsabilités », raconte Tchouaméni qui a dû s’en remettre à son entourage après pour se relancer.
« Je ne marque pas, il y a pas mal de choses se passent dans ma tête. J’ai encore espoir qu’on gagne même si Kingsley (Coman) avait déjà raté. Quand on perd, la première chose que je me dis, ce n’est pas ‘j’ai raté mon pénalty’, je me dis ‘on perd la finale de la Coupe du monde, c’est un rêve qui s’éteint’. C’est quelque chose que tu as visualisé étant petit et encore plus pendant la compétition. Tu as raté ce pénalty qui a engendré un petit plus cette défaite. Tu sens les regards, les jours suivants ne sont pas faciles, tu reçois des critiques, des insultes mais ça fait partie de la vie d’un footballeur. Ce ne sont pas tous les footballeurs qui ratent un pénalty en finale de la Coupe du monde. J’ai digéré, je vais de l’avant mais je n’oublierai jamais. L’entourage aide beaucoup. Je suis parti loin en vacances, à Los Angeles, ça m’a permis d’essayer de passer à autre chose. C’est comme ça que j’ai géré cette situation », a-t-il ajouté.