Messi, loin du Barça, s’est retrouvé sans être The Best. Ses performances au Camp Nou, avec l’équipe nationale ont suffit pour remporter le Ballon d’Or mais pas The Best que Lewandowski a justement relevé.
A Paris, Messi n’est pas considéré comme un footballeur heureux. Les données parlent d’elles-mêmes. Pour une raison ou une autre, il n’a disputé que la moitié des matches de Ligue 1. Plus atypique encore : il n’a inscrit qu’un seul but en 11 rencontres. Abattu, il doit endurer la façon dont la presse l’a suspendu dans plus d’un match. Ici, en 17 ans, il n’a jamais mérité une telle cote.
Et le Barça sans Messi? Pire. Il sait depuis décembre qu’il ne se battra pas pour la Ligue, il n’a même pas atteint les huitièmes de finale de la Ligue des champions, il a perdu la Super Coupe contre Madrid et il joue pour revalider la Coupe en un seul match à San Mamés. Marquer 37 buts en 28 matchs est une très mauvaise moyenne, ce qui ne s’est jamais produit avec Messi dans l’équipe.
Après tant d’années de dépendance, on savait que, dans le sport, le perdre serait un coup dur dont il serait difficile de se remettre. Sur le plan économique, il chargeait beaucoup mais générait plus.
Maintenant, les sponsors potentiels se sont calmés. Et le pire thermomètre a été de voir le public arabe lors de la Super Coupe. Il y a deux ans, ils sont devenus fous avec le Barça de Messi. Cette année, dans le Clásico, il semblait que les hommes de Xavi jouaient dans un Minibernabéu. L’image a été perdue. Le Barça et Messi, Messi et le Barça ont eu besoin l’un de l’autre, jusqu’au bout.