La Croatie n’a plus son destin en main. Après le match nul contre l’Italie (1-1) qui élimine pratiquement son équipe de l’Euro 2024, le sélectionneur croate Zlatko Dalic a exprimé son incompréhension face à l’arbitrage.
Zlatko Dalic, l’entraîneur des Vatreni, a exprimé son ressenti lundi soir après le match nul (1-1) contre l’Italie, qui laisse à son équipe un faible espoir de qualification pour les huitièmes de finale de l’Euro 2024 : « Je veux féliciter mon équipe pour son courage et son cœur, pour tous ses efforts. Les joueurs ont été formidables. Merci aussi aux supporters, qui ont montré ce que c’est que soutenir son pays. On est très fiers d’eux », a t-il déclaré.
« Cela fait mal et ça va encore faire mal dans les jours qui viennent. Ça n’est pas facile. Mais parfois ce n’est pas votre jour. C’est le foot. On a tenu notre plan de jeu pendant 98 minutes mais malheureusement tout s’est effondré », a ajouté le sélectionneur de 57 ans.
À la tête de l’équipe nationale de la Croatie depuis 2017, Zlatko Dalic ne comprenait toujours pas cette décision arbitrale en toute fin de partie : « Je ne sais pas s’il y avait vraiment huit minutes de temps additionnel. Mais on est un petit pays, l’UEFA et la Fifa ne s’occupent pas beaucoup de nous. On doit se défendre nous-mêmes. Mais huit minutes, c’est un non-sens. Rien ne justifie ça. La Croatie doit être respectée », affirme t-il tout frustré. « Mais le foot est comme ça, la vie continue », conclut-il pour se consoler.
Les arbitres fautifs ?
Les arbitres de l’Euro 2024 sont-ils véritablement fautifs, ou les membres du staff et les joueurs, qui ne peuvent se plaindre aux officiels pendant le match, font-ils simplement preuve de plus de mauvaise foi lorsqu’ils s’expriment après la rencontre ? Sélectionneur de l’Autriche, Ralf Rangnick a été le premier à critiquer les arbitres pour avoir oublié un corner avant le but de la France. Dimanche soir, ses homologues allemands et écossais ont également pointé du doigt les décisions arbitrales. Julian Nagelsmann a protesté contre un penalty non sifflé pour la Mannschaft, tandis que Steve Clark exprimait son mécontentement de manière plus voilée.