Depuis vendredi soir, Arsène Wenger se prend une volée de bois vert sur les médias et les réseaux sociaux après la présentation de son projet de reforme du football mondial dont le passage à deux ans de la Coupe du monde qui se déroule après chaque quatre ans actuellement.
Le dernier a lâcher une balle perdue sur l’ancien entraîneur d’Arsenal (1996 – 2018) est l’ex-sélectionneur de l’Equipe de France, Raymond Domenech qui a sorti la sulfateuse contre lui, allant jusqu’à rappeler la misère que Wenger le faisait avec les joueurs à l’époque où il était patron des Bleus.
«L’idée ne tient pas la route, elle est stupide. Qu’elle soit portée par M. Wenger, ça n’a pas de sens. Quand il était entraîneur, il pestait contre les sélections en permanence. J’ai eu de nombreux litiges avec lui sur les joueurs qu’il ne voulait pas que je prenne. Je ne comprends pas son positionnement», a lancé d’entrée Domenech dans des propos relayés par Foot Mercato.
Ensuite, l’ancien coach du FC Nates est revenu sur la proposition de Wenger de disputer les qualifications de la Coupe du monde en octobre puis en mars afin de les regrouper en deux sessions seulement et permettre à la FIFA d’organiser des compétitions en juin. Et là aussi, il n’a pas été tendre : «et donc en octobre et en mars on va arrêter de jouer pour les sélections? La Fifa prône un football pour tous qui reste un football pour l’élite. Les joueurs qui seront sélectionnés en permanence n’auront en fait jamais de vacances. C’est une aberration politique. Comme d’habitude, la Fifa décide, impose et se sert des joueurs. Quand j’entends Wenger dire que les joueurs sont d’accord, il me rappelle Guy Roux qui faisait des sondages dans son bureau. Wenger ne cite en plus que des anciens joueurs. Pour ceux qui ne jouent pas, c’est génial. Pour les autres, c’est une aberration.» Les deux hommes n’iront pas en vacances ensemble, c’est clair.